Des concentrations de dioxyde d’azote en dépassement réglementaire à proximité des infrastructures de transport

En Champagne-Ardenne, le transport routier est le plus gros émetteur d’oxyde d’azote (57% des émissions en 2014), le secteur agricole étant la deuxième source (17%). Les émissions sont réparties sur les principales infrastructures routières et les grandes agglomérations.

Le seuil réglementaire de 40µg/m3 est respecté en situation de fond (concentration maximale observée de 25 µg/m3 en 2015) mais dépassé en situation de trafic sur la station de Reims représentative des sites situés à proximité d’infrastructures routières à fort trafic (moyenne annuelle de 44 µg/m³ en 2015). Ce dépassement récurrent a impliqué l’obligation d’élaborer un plan de protection de l’atmosphère (PPA) sur l’agglomération rémoise (voir chapitre Des documents de planification locale pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air).
Depuis une quinzaine d’année, l’évolution des concentrations est à la baisse, comme au niveau national, en lien principalement avec le renouvellement du parc automobile, plus performant et équipé de dispositifs anti-pollution. Entrent également en compte l’amélioration des performances des installations industrielles et le renouvellement du parc des engins mobiles non routiers de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie.

Les oxydes d’azote (NOx)
Les oxydes d’azote, et notamment le dioxyde d’azote (NO2), proviennent principalement de la combustion d’énergie fossile pour le transport. C’est un gaz irritant pour les bronches et qui a des incidences sur des maladies respiratoires chroniques comme l’asthme. Il favorise les infections pulmonaires chez les nourrissons. Les oxydes d’azote contribuent aux pluies acides qui affectent les sols et la végétation.

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