Des interventions ciblées pour les espèces les plus menacées

Pour préserver les espèces végétales et animales les plus menacées, des actions spécifiques et volontaires pour restaurer leurs populations et leurs habitats sont parfois nécessaires. Les plans nationaux d’actions (PNA) visent à développer la connaissance, définir les mesures à mettre en œuvre et coordonner leur application à l’échelle nationale. Ce dispositif est sollicité lorsque les outils réglementaires de protection de la nature sont jugés insuffisants pour rétablir une espèce ou un groupe d’espèces dans un état de conservation favorable.

Chaque PNA est coordonné par une DREAL, chargée de désigner l’opérateur national et de présider le comité de pilotage national. Le plan peut ensuite être décliné à la fois dans le temps et dans l’espace à l’initiative des régions concernées. La Champagne-Ardenne est concernée par une vingtaine de plans. Elle coordonne le plan national d’actions en faveur du Milan royal, animé par la ligue de protection des oiseaux (LPO) nationale. Les Maculinea (papillons), les odonates, les chiroptères, certains oiseaux (Milan Royal et Râle des genets), le Liparis de Loesel ainsi que le Fluteau Nageant, font également l’objet de déclinaisons particulières, dont la mise en œuvre et le suivi sont assurés respectivement par le Conservatoire d’espaces naturels de Champagne Ardenne, le CPIEdu Pays de Soulaines, la LPO Champagne Ardenne et le Conservatoire Botanique du Bassin Parisien.

D’autres plans régionaux d’actions sont également élaborés pour établir des programmes de mesures visant à favoriser la conservation d’espèces qui ne font pas l’objet d’un plan national d’actions. En Champagne Ardenne, il existe ainsi un plan régional d’actions en faveur des amphibiens. Enfin, des actions en faveur des Grues cendrées sont menées par la LPO Champagne-Ardenne. Des actions sont également menées en faveur de la Cigogne noire par un réseau coordonné par l’Office national des forêts (ONF) et la LPO, auquel appartient aussi le GIP de préfiguration du parc national des forêts de Champagne et de Bourgogne, et les Parcs Naturels Régionaux (PNR).

A l’échelle des bassins versants Seine-Normandie et Meuse, la Meuse et la Marne ont été identifiées comme d’importance nationale au titre des poissons migrateurs amphihalins. Le bassin versant de la Meuse en Champagne-Ardenne est également concerné par le plan de gestion de l’Anguille.

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