Des procédures de contrôle pour la maîtrise du risque et des actions d’information et de préparation aux situations d’urgence très encadrées, et gérées par l’ASN

L’exploitant doit réaliser un plan d’urgence interne (PUI) qu’il teste régulièrement. En complément est mis en place un plan qui implique la population, l’exploitant et les pouvoirs publics : le plan particulier d’intervention (PPI) qui s’applique par exemple dans un rayon de 10 km autour des centrales nucléaires.

En 2015 L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a effectué sur le périmètre Champagne-Ardenne 61 inspections, dont 30 dans les installations nucléaires (centrales EDF, centre de stockage des déchets radioactifs), 27 dans le domaine du nucléaire de proximité et 4 sur le transport de substances radioactives. Depuis l’accident survenu a la centrale de Fukushima en mars 2011, l’ASN a prescrit plusieurs dispositions destinées à améliorer la robustesse des réacteurs vis-à-vis des risques d’agressions externes ou internes (inondation, perte de l’alimentation électrique ou du refroidissement…).

L’information du public, particulièrement importante en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection, est notamment réalisée par les Commissions locales d’information placées auprès des sites et par l’ASN (site internet asn.fr, publications périodiques, rapport annuel sur la sûreté et la radioprotection en France…). La campagne de distribution de comprimés d’iode stable aux populations susceptibles d’être exposées en cas d’accident grave (foyers, entreprises et établissements recevant du public situés dans un périmètre de 10 km autour des sites de Chooz et Nogent) a été renouvelée au début de l’année 2016 ; ces comprimés sont destinés à saturer la thyroïde en iode non radioactif pour éviter la fixation d’iode radioactif susceptible de conduire à un développement de cancer.

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