La qualité de l’air à l’intérieur des locaux

L’homme passe en moyenne 70 à 90 % de son temps dans des locaux fermés. Dans certains cas, l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Des centaines de composés volatils ont été détectés, parmi lesquels certains peuvent être toxiques, mutagènes ou cancérogènes. Leur origine peut être liée aux appareils utilisés dans les locaux (chaudière, poêle…) avec un risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO), au circuit de distribution d’eau chaude avec un risque de légionellose, aux matériaux utilisés pour la construction ou le mobilier (solvants…), certains cancérigènes. Ils peuvent aussi provenir de l’air extérieur par transfert.

Ce sujet fait l’objet d’un axe prioritaire du PNSE et de sa déclinaison régionale. Un dispositif de surveillance, issu de la loi d’engagement national pour l’environnement, devra être mis en place de manière progressive à partir de 2018 dans les établissements recevant du public. Des campagnes de mesures réalisés en 2012 par ATMO Champagne-Ardenne dans des écoles et crèches ont montré l’omniprésence des sources intérieures d’émissions de formaldéhyde et la présence de polluants en provenance de l’extérieur dont les concentrations sont conditionnées par celles observées en extérieur. Elles ont également observé un renouvellement de l’air insuffisant, et souligné le lien entre bonnes conditions de ventilation et qualité de l’air intérieur.

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