P ( de "plan de prévention" à "programme national")

  • Plan de prévention des risques technologiques (PPRT)
  • Plan de prévention du risque (inondation) ( PPR(I) )
  • Plan de submersion rapide (PSR)
  • Plan d’urgence interne (PUI)
  • Plan local d’urbanisme (PLU)
  • Plan national d’actions
L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national d’actions sont fondées sur la concertation de tous les acteurs concernés. Le plan national d’actions est constitué d’un programme d’actions complet, qui est validé et diffusé auprès de l’ensemble des acteurs concernés. Le ministère de l’environnement fixe chaque année la liste des espèces ou groupes d’espèces devant faire l’objet d’un plan national d’actions l’année suivante. Il initie le plan et désigne, sur la base du volontariat, une DREAL coordinatrice pour chaque plan. La DREAL coordinatrice est le pilote délégué du plan.
La mise en œuvre d’un plan national d’actions se réalise à plusieurs échelles et s’effectue de manière progressive. Un plan national d’actions n’est pas opposable, mais fait l’objet d’un engagement de l’Etat. Il est toujours élaboré sur la base d’actions volontaires.
  • Plan particulier d’intervention (PPI)
Le PPI est un dispositif local défini pour protéger les populations, les biens et l’environnement, pour faire face aux risques particuliers liés à l’existence d’une ou de plusieurs installations industrielles. Le terme désigne également le document qui définit le dispositif. Celui-ci définit les moyens de secours mis en œuvre et leurs modalités de gestion en cas d’accident dont les conséquences dépassent l’enceinte de l’installation à risques concernée. Ces modalités couvrent les phases de mise en vigilance, d’alerte et d’intervention mais aussi les exercices de sécurité civile réalisés périodiquement pour une bonne appropriation du dispositif. Le plan particulier d’intervention, conçu et rédigé par les pouvoirs publics, constitue un volet du dispositif ORSEC départemental. Il est en interface avec les plans d’urgence établis par les industriels à l’origine des risques concernés.
  • Pluies / Précipitations efficaces
(Source : météo France) On appelle précipitation efficace la différence entre les précipitations et l’évapotranspiration potentielle (ETP). L’ETP représente la consommation maximale d’eau de la végétation étant donné la situation météorologique (précipitations, températures), sans se préoccuper de la disponibilité effective en eau, du type de végétation ou de sol. Des précipitations efficaces négatives signifient que la demande en eau est plus grande que l’offre. Dans le cas inverse, les nappes phréatiques peuvent se remplir.
  • Poissons migrateurs amphihalins
Les poissons migrateurs amphihalins appartiennent à des espèces qui sont dans l’obligation de se déplacer entre les eaux douces et la mer afin de réaliser complétement leur cycle biologique.
  • Pôles de compétitivité
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et locaux sont étroitement associés à cette dynamique.
Un pôle de compétitivité a vocation à soutenir l’innovation. Il favorise le développement de projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) particulièrement innovants. Il accompagne également le développement et la croissance de ses entreprises membres grâce notamment à la mise sur le marché de nouveaux produits, services ou procédés issus des résultats des projets de recherche. Ce sont des moteurs de croissance et d’emplois.
  • Produits phytosanitaires
Les produits phytosanitaires (herbicides, fongicides, pesticides) sont utilisés pour éliminer certaines plantes ou animaux considérés comme nuisibles ou gênants pour une activité donnée. Selon leur composition, leur nature, leur mode d’application et les zones où ils sont épandus, les produits phytosanitaires peuvent se retrouver, en tout ou partie, eux-mêmes ou leurs produits de dégradation, dans les sols, les eaux superficielles ou souterraines et l’air. Cette présence constitue une cause majeure de dégradation de la qualité des cours d’eau. C’est une préoccupation forte vis-à-vis de la pérennité de la fonctionnalité des milieux (biodiversité), des usages (eau potable) et de la qualité de l’air
Les produits phytosanitaires sont utilisés par trois grandes catégories d’utilisateurs : les agriculteurs, les gestionnaires d’équipements publics (infrastructures routières et ferrées, espaces verts) et les jardiniers « amateurs ».
  • Programme d’actions et de prévention des inondations (PAPI)
  • Programme européen des forêts certifiées (PEFC)
  • Programme national de rénovation urbaine (PNRU)
Le PNRU est financé par l’État et mis en œuvre par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Le PNRU est prévu pour s’appliquer dans les quartiers en difficultés (quartiers en zone urbaine sensible) nécessitant une restructuration. L’objectif national prévoyait au minimum 200 000 réhabilitations, démolitions, reconstructions à conduire sur la période 2003-2013. D’autres opérations telle que la résidentialisation, l’aménagement des espaces publics, construction d’équipements… sont menées sur ces quartiers à travers les Plans de Rénovation Urbaine (PRU).
  • Programme national requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)
Instauré par la loi du 25 Mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, le PNRQAD met en place un programme ambitieux de reconquête des centres-villes en déclin. Il vise à engager les actions nécessaires à une requalification globale de ces quartiers, tout en favorisant la mixité sociale et en recherchant un meilleur équilibre entre l’habitat et la présence d’activités de services. Il concentre des moyens ciblés permettant d’éradiquer les îlots d’habitat les plus dégradés, de réhabiliter des logements privés, de produire des logements sociaux, de développer des services et des équipements et d’aménager les espaces publics.

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