R (de "Réserves" à "Roches")

  • Réserves biologiques dirigées (RBD) et Réserves biologiques intégrales (RBI) gérées par l’ONF
Elles constituent 2 instruments de protection propres aux forêts publiques, et gérés par l’ONF.
Une réserve intégrale est un espace forestier protégé, délimité et soustrait aux impacts directs des activités humaines, la forêt n’y fait l’objet d’aucune intervention sylvicole (ni coupes, ni travaux), elle est laissée en libre évolution. Sa mise en place vise d’une part à restaurer les processus naturels et la dynamique naturelle de l’écosystème forestier, favorisant et préservant ainsi des espèces inféodées aux stades matures et sénescents et aux bois morts, « chaînon » souvent manquant dans les forêts gérées puisque les arbres sont récoltés bien avant la phase de déclin. D’autre part, elle permet d’améliorer la compréhension du fonctionnement des écosystèmes forestiers non (ou peu) perturbés dans des contextes écologiques et géographiques précis.
Une réserve dirigée vise la conservation de milieux et d’espèces remarquables. Les interventions du gestionnaire sont orientées vers cet objectif : la sylviculture y est généralement restreinte, voire proscrite si elle est incompatible avec les objectifs de la réserve. Elle concerne également des milieux associés à la forêt qu’il est nécessaire de protéger de la colonisation par la végétation forestière (tourbières et autres milieux humides, pelouses sèches, landes …).
  • Réserve intégrale au sein des Parcs nationaux
Un parc national est composé d’un ou plusieurs cœurs, définis comme les espaces terrestres et maritimes à protéger. Ainsi que d’une aire d’adhésion, définie comme tout ou partie du territoire des communes qui, ayant vocation à faire partie du parc national en raison notamment de leur continuité géographique ou de leur solidarité écologique avec le cœur, ont décidé d’adhérer à la charte du parc national et de concourir volontairement à cette protection (article L.331-1 du code de l’environnement. Des zones dites " réserves intégrales " peuvent être instituées dans le cœur d’un parc national afin d’assurer, dans un but scientifique, une protection plus grande de certains éléments de la faune et de la flore (article L.331-16 du code de l’environnement).
  • Réservoir biologique
L’article R. 214-108 définit les réservoirs biologiques comme « les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux qui jouent le rôle de réservoir biologique au sens du 1° du I de l’article L. 214-17 sont ceux qui comprennent une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d’ichtyofaune, et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant ».
Le SDAGE identifie ces cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau d’un bassin versant.
  • Rièzes
Landes à bruyères humides issues des pratiques agropastorales.
  • Ripisylve
Structure arborée linéaire de bord de cours d’eau composée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de végétation herbacée. La végétation présente a un caractère hygrophile (qui absorbe l’eau) marqué.
  • Risques climatiques
L’exposition communale de la population aux risques climatiques est évaluée grâce au nombre de risques naturels liés au climat pouvant survenir dans chaque commune croisé avec la densité de population de la commune. L’indicateur d’exposition est représenté suivant trois classes : faible, moyen, fort. Plus la densité de population est forte et le nombre de risques naturels identifié par commune élevé, plus l’indice est fort. Le nombre de risques correspond au nombre de risques déclarés dans la base Gaspar (avril 2013), dans les libellés d’aléas suivants : inondations, feux de forêt, tempêtes et cyclones, avalanches, mouvements de terrain. La densité de population est issue du recensement de population INSEE de 2009. Pour la réalisation de cet indicateur, seules les communes déclarées à risque d’inondations, feux de forêt, tempêtes, cyclones, avalanches, mouvements de terrain ont été retenues. Un aléa naturel ne constitue un risque pour la population que si des enjeux humains sont présents dans le territoire soumis à l’aléa. C’est pourquoi l’indicateur utilise la densité de population communale.
  • Roches massives
Formations géologiques consolidées, dont l’air et l’eau ont été, en grande partie, expulsés, telles que le calcaire, le granit ou le basalte.

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