Un niveau de vie médian parmi les moins élevés de France métropolitaine, mais de fortes disparités régionales

En 2012, la moitié des Champardennais ont un niveau de vie annuel inférieur à 18 790 euros, soit 1 000 euros de moins que la moitié de la population de France métropolitaine. Le taux de population vivant sous le seuil de pauvreté est supérieur à celui de la France métropolitaine (15,4 % contre 14,3%).

Néanmoins, au sein de la région, les disparités sont fortes entre les communes les plus riches des vignobles de Champagne, les agglomérations de Reims et Châlons-en-Champagne et les communes à faibles revenus éloignées des grands pôles urbains et des secteurs viticoles. Le département de la Marne, porté par l’économie du Champagne, est au-dessus de la moyenne régionale. Le département des Ardennes apparaît comme le département le plus pauvre de la région Grand Est, avec une population vivant sous le seuil de pauvreté de 19,3 %, bien supérieure à la moyenne nationale (14,3%) et ayant augmenté de près de 2 points depuis 2008. Il s’agit d’une hausse parmi les plus élevées des départements de France métropolitaine.

Cette fragilité sociale induit des pressions sur les budgets des communes et des ménages liées à l’accroissement des besoins collectifs en particulier pour la santé et pour le logement, mais aussi dans tous les domaines des équipements publics (eau potable, traitement des eaux usées, infrastructures, transports collectifs…). Dans les zones périurbaines et rurales, la précarité risque de se renforcer avec les augmentations du prix du baril de pétrole sur le long terme.

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