Un réseau routier et ferroviaire supportant un trafic de matières dangereuses

Le transport de matières dangereuses par route, rail et voie d’eau peut entraîner en cas d’accidents (collision…) ou d’incidents (fuites, renversement lors des chargements ou déchargements…) des conséquences directes sur les personnes (émanations de produits toxiques, explosion…), les biens, et sur l’environnement (pollution de l’air, de l’eau, des sols, dégradation d’espaces naturels…).

En raison de la présence de nombreuses installations industrielles, de sites militaires et nucléaires, ainsi que de la densité des infrastructures de transport terrestre (route, fer) support d’un important trafic de transit d’échelle nationale et européenne, la région est exposée au risque de transport de matières dangereuses. Le risque peut être diffus (trafic) ou ponctuel au niveau des multiples points d’arrêt (aires de stationnement, plates-formes logistiques, gares de triage…). Les produits les plus fréquemment transportés sont les matières radioactives, les engrais, les hydrocarbures, le gaz de pétrole liquéfié, les munitions et les explosifs. À noter que l’utilisation du réseau de voie navigable, qui constitue le mode de transport le plus sûr, est limitée en Champagne-Ardenne par son petit gabarit et par la logistique du dernier kilomètre.
La prévention en matière de transport de matières dangereuses repose sur différentes obligations réglementaires auxquelles sont soumis les acteurs du transport : signalisation et équipement du véhicule, restriction de circulation, formation spéciale des conducteurs… Certaines infrastructures de stationnement, chargement, déchargement de matières dangereuses doivent faire l’objet d’une étude de dangers. En Champagne-Ardenne, seule l’aire autoroutière de Langres (52) est assujettie à la réalisation d’une telle étude.

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