Une pollution de l’air extérieur à l’origine de certaines pathologies

La pollution atmosphérique provoque des décès anticipés (d’origine respiratoire et cardiovasculaire) et aggrave la prévalence de symptômes respiratoires chez les sujets sensibles (asthmatiques, insuffisants respiratoires…). Les risques ne sont pas exclusivement liés aux épisodes de pollution mais aussi à des expositions chroniques dont les effets sont plus difficiles à quantifier.

La Champagne-Ardenne est concernée par des dépassements récurrents des seuils réglementaires pour certains polluants atmosphériques (particules, dioxyde d’azote, ozone), ayant justifié la mise en place d’un Plan de protection de l’atmosphère pour l’agglomération de Reims. Une évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique sur l’agglomération (2009) a montré que les niveaux de pollution en particules contribuent à l’occurrence de 20 décès par an (toutes causes et tous âges) ainsi qu’à 20 admissions hospitalières par an pour causes cardiovasculaires chez les plus de 65 ans, les niveaux de pollution mesurés en ozone contribuant à environ 3 admissions hospitalières par an pour causes respiratoires chez les plus de 65 ans ¹.
Des molécules issues des pesticides utilisés pour le traitement des surfaces agricoles (y compris viticoles) sont également retrouvées dans l’air ambiant. Leur présence est préoccupante car les risques sanitaires induits à long terme sont encore mal connus (voir chapitre Qualité de l’air).