Une pollution des sols par les intrants chimiques présumée, mais encore mal connue

Au-delà des sites pollués faisant l’objet d’une action des pouvoirs publics, les sols peuvent être touchés par des pollutions diffuses. Celles-ci se situent à des niveaux de concentrations beaucoup moins élevés que sur les sites pollués au sens de l’inventaire BASOL, mais peuvent toutefois avoir des conséquences sur l’environnement et la santé, qui restent difficiles à évaluer précisément.

Le niveau de contamination des sols par des intrants utilisés par l’activité agricole, les collectivités ou les particuliers est aujourd’hui relativement mal connu, ainsi que les conséquences sanitaires sur l’homme (contamination indirecte par la consommation de fruits et légumes). La tendance actuelle est à la diminution de l’utilisation des intrants, aussi bien pour les phytosanitaires que pour les engrais, et des perspectives d’amélioration sont attendues avec la mise en œuvre en région du plan national ECOPHYTO (voir chapitre Ressources en eau). Toutefois ces substances ayant une forte rémanence, elles resteront présentes dans les sols pour une période relativement longue, avec des risques de relargage toujours réels.

Des travaux sont conduits à l’échelle nationale par l’observatoire des résidus de pesticides pour caractériser les expositions, les imprégnations et les déterminants de l’exposition aux pesticides, dans les différents milieux (eau, air, sol et aliments).

Pour aller plus loin :

Partager la page

S'abonner