Une reconnaissance de la spécificité paysagère en progression

Les sites d’intérêt paysager protégés de la Champagne-Ardenne sont pour certains très peu connus. Souvent discrets, ils révèlent la diversité d’une identité régionale qui s’appuie sur la géographie, sur des particularités naturelles, sur l’histoire et ses légendes. En 2015, 60 sites font l’objet d’un classement au titre de la loi sur la protection des sites et monuments naturels de 1930 et 75 d’une inscription. Ils représentent 0,3 % des sites classés de la France métropolitaine (la Champagne-Ardenne représentant 5 % de la surface nationale), faisant de la Champagne-Ardenne une des régions les moins couvertes.

Après l’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO de la Cathédrale de Reims et du palais du Tau en 1991, chef-d’œuvre de l’art gothique, l’intérêt du patrimoine de Champagne-Ardenne a à nouveau été reconnu par l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO du bien en série des « Coteaux, maisons et caves de Champagne » en 2015 (320 communes). Son intérêt réside dans un système agro-industriel spécifique, qui a non seulement structuré le paysage, mais également l’économie et la vie quotidienne ¹ . La Champagne-Ardenne compte également deux édifices religieux faisant partie du site UNESCO « Chemins de ST-Jacques de Compostelle » (église Notre-Dame en Vaux à Châlons-en-Champagne et basilique de l’Épine). L’ensemble « Sites funéraires et mémoriels de la Première guerre mondiale (Front ouest) » concernant plusieurs communes de Champagne-Ardenne figure sur la liste des sites proposés à l’inscription par les États membres de l’ONU.

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Pour aller plus loin :

• UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/strategieglobale/