Bassin pétrolier d’Alsace dit « Pechelbronn »

Le secteur de Pechelbronn correspond à un gisement de pétrole contenu dans des lentilles sableuses sur une superficie de 296 km2 entre Wissembourg et Haguenau, exploité artisanalement depuis le moyen âge.

À partir de 1745 et jusqu’en 1964, l’exploitation industrielle du pétrole a entrainé la réalisation de près de 6000 forages, certains pour l’exploration et d’autres pour la production par pompage.

Entre 1917 et 1964, l’exploitation, dite moderne, a été réalisée à partir de 4 différents emplacements et concerne 8 puits de mine (d’une profondeur de 150 à 450 m) encore visibles et environ 400 km de galeries. 4 grands terrils ont été érigés.

Les travaux miniers ont été arrêtés en 1962.

A succédé, sur une période de 10 ans, l’utilisation de 4 puits miniers sur les 8 existants comme décharge officielle de déchets industriels liquides.

Surveillance en place

Les méthodologies d’exploitation minière employées ont laissé des galeries minières, des puits, des terrils et des forages. Les impacts potentiels sont les mouvements de terrain, des émanations de gaz ou des pollutions du fait de forages devenus fuyards.

La surveillance suivante est en place :

Les puits

Les 8 puits de l’exploitation moderne sont régulièrement surveillés pour 3 raisons principales :

  • Les puits n’ont pas été remblayés, l’aléa effondrement localisé est qualifié de fort. Est contrôlé régulièrement l’état des clôtures, des dalles de recouvrement et des cuvelages des puits ;
  • les travaux miniers sont ennoyés progressivement, les niveaux du mélange huile et eau sont suivis en temps réel ;
  • l’ennoyage chasse les gaz présents dans les travaux (méthane). Les puits sont équipés d’évent coupe-flammes. La surveillance permet de s’assurer de leur bon fonctionnement.

Les ouvrages devenus fuyards

De nouveaux forages fuyards sont régulièrement portés à la connaissance de l’Etat. Des travaux de mise en sécurité sont alors réalisés.
Une surveillance est mise en place pour s’assurer de leur bon fonctionnement.

Partager la page

S'abonner