Les fouilles archéologiques complémentaires préventives

Ces fouilles d’archéologie préventive font suite aux diagnostics qui avaient été effectués par l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) à l’automne 2019 en amont du chantier d’aménagement routier.
Elles ont été prescrites par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) sur environ 10 hectares, et sont réparties sur six sites distincts (sur la trentaine d’hectares du projet).
Ces sites concernent des périodes allant du Néolithique au Moyen Âge. Une nécropole de plus de 300 sépultures mérovingiennes a notamment été identifiée.

Le démarrage des fouilles, qui sont conduites par l’INRAP, a été engagé par la DREAL à partir de la deuxième quinzaine de mars 2021. La durée des interventions sur les divers sites variera d’un à plusieurs mois en fonction de différents paramètres (nature des découvertes, enjeux scientifiques, aléas météorologiques), et leur achèvement est prévu à ce jour pour fin 2021.
Ces travaux de fouilles sont réalisés dans le respect des diverses mesures environnementales prescrites pour cette opération routière : précautions vis-à-vis des amphibiens et reptiles, gestion du chantier en cas de crue…

| Dreal Grand Est

Clôture anti-intrusion pour les amphibiens et les reptiles dans les secteurs à enjeux

A l’issue des fouilles sur site, les terrains seront remis à disposition de la maîtrise d’ouvrage, et les archéologues s’attacheront à étudier ensuite, durant plusieurs mois, en laboratoire, les vestiges recueillis afin de délivrer des rapports scientifiques détaillés restituant l’évolution de l’occupation humaine sur ces sites.

Tout au long de l’année 2021, l’INRAP et la DREAL s’attachent à communiquer sur les découvertes réalisées dans le cadre de ces fouilles archéologiques. Cela a notamment été le cas lors des journées européennes de l’archéologie des 18-19 et 20 juin, au cours desquelles le chantier a été ouvert au public, et a fait l’objet de divers articles et reportages dans les médias.
Par ailleurs, il est rappelé que d’une manière générale, des fouilles ou investigations par des personnes non autorisées, dans des emprises susceptibles de comporter des vestiges archéologiques, sont punissables par la loi, ainsi que l’utilisation de détecteurs à métaux à des fins de recherche de vestiges.

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