Des risques majeurs connus, suivis, et encadrés par des procédures réglementaires

Un risque inondation, principal risque naturel majeur

Le risque inondation par débordement des grands cours d’eau Aube, Seine, Marne, Aisne, Meuse est le principal risque naturel majeur. Le développement de la région s’étant concentré historiquement dans ces vallées, les principales agglomérations sont concernées, soit potentiellement un tiers de la population. 4 territoires à enjeux importants d’inondation (TRI) ont été identifiés, regroupant 90 communes : TRI de Châlons-en-Champagne, de Saint-Dizier, de Sedan-Givet et de Troyes. Il s’agit principalement d’enjeux d’ordre économique (ralentissement de l’activité, indemnisation des dégâts), la nature lente de ces crues permettant d’anticiper les risques vitaux. Les agglomérations sont également potentiellement exposées à un risque de submersion rapide par la rupture des grands barrages ou de surverse voire de rupture des digues. La Champagne-Ardenne est également concernée par le risque de mouvement de terrain (cavités, retrait et gonflement des argiles) d’incidence assez forte localement.

Des sites industriels, de la Défense, nucléaires et des silos de stockage identifiés comme risques majeurs

Certaines activités industrielles génèrent un risque majeur pour la santé et la sécurité des habitants (explosion, intoxication, irradiation…). On dénombre une trentaine d’établissements Seveso, établissements industriels les plus à risques, deux centrales de production d’électricité d’origine nucléaire, une cinquantaine de silos de stockage sensibles en raison de leur proximité avec des lieux fréquentés (habitations, établissements recevant du public, voies de communication). Le risque peut aussi être dû au transport de matières dangereuses par route, fer, canalisation, s’agissant alors d’un risque diffus.

Des dispositifs mis en place pour la sécurité des populations et des biens et des évolutions visant la réduction de la vulnérabilité en zone inondable

Ces risques majeurs font l’objet de dispositifs spécifiques visant à limiter l’exposition aux risques des populations par la réduction du risque à la source, la non aggravation de l’aléa, la maîtrise de l’urbanisation dans les secteurs les plus exposés, l’organisation des secours et l’information des populations. Sur le volet inondation, l’application de la directive européenne relative à la gestion des risques d’inondation renouvelle l’approche jusque-là axée sur la sécurité des personnes exposées en fixant également un objectif de réduction de la vulnérabilité des territoires pour réduire à terme les coûts des dommages potentiels et raccourcir le délai de retour à la normale des territoires sinistrés (résilience). Cela passe notamment par le développement d’un mode durable d’occupation des sols, la gestion de crise et le développement d’une culture du risque. Ces objectifs doivent être traduits dans une stratégie locale de gestion du risque à mettre en œuvre dans les territoires les plus exposés (TRI). Plus généralement pour l’ensemble des risques, et parce que le risque zéro n’existe pas, les orientations nationales visent à développer une culture du risque auprès des populations.

xx % des communes concernées par un PPR inondation prescrit, couvertes par un PPR inondation approuvé (donnée à venir)
XX% des plans communaux de sauvegarde réalisés pour les communes soumises à obligation (donnée à venir)

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