Etat des lieux en Grand Est

La DREAL a réalisé, avec l’appui d’une stagiaire, une cartographie des zones de conflit potentielle entre continuités écologiques terrestres et infrastructures de transport terrestres.
Ce travail s’est déroulé en deux temps :

• sélection, par type d’infrastructure (route, voie ferrée, canal), des tronçons considérés comme impactant pour les continuités écologiques ;
• hiérarchisation des zones de conflit.

Cette démarche a été menée en partenariat avec les gestionnaires d’infrastructures, les principales associations naturalistes de la région et les experts techniques du sujet (Cerema, laboratoire CERFE de l’université de Reims). La DREAL a pu récupérer et traiter de nombreuses données de terrain (trafic, caractéristiques techniques des voiries et ouvrages d’art, collisions, présence d’espèces protégées). La méthodologie complète est détaillée dans le rapport téléchargeable en bas de page.

Plusieurs classes d’infrastructures, de la plus impactante à la moins impactante, ont été définies et sont visibles dans un atlas cartographique disponible sur demande à l’adresse de contact ci-dessous. Une attention particulière est portée aux secteurs où l’on trouve plusieurs types d’infrastructures, et donc deux à trois obstacles consécutifs à franchir pour la faune.

Ce travail ne permet pas d’identifier directement les sites à traiter en priorité, mais il offre une première indication à l’échelle régionale sur les secteurs nécessitant une analyse de terrain plus poussée. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision, pouvant notamment être mobilisé pour répondre à l’objectif inscrit dans la Stratégie Régionale Biodiversité Grand Est de traiter dix points de conflit entre les continuités écologiques et les infrastructures.

En parallèle, la DREAL conduit plusieurs démarches en faveur de l’effacement des obstacles sur les trames vertes :

• financement via le Plan de Relance de deux batrachoducs permettant le franchissement de routes départementales ;
• financement d’un travail de recherche du CERFE (université de Reims-Champagne Ardenne) sur l’impact de l’autoroute A34 (Reims-Charleville Mézières) et du canal des Ardennes sur les continuités écologiques (à l’échelle de l’individu et de la méta-population) ;
• financement d’une étude du Cerema pour déterminer la fonctionnalité des passages (à faune ou anthropiques) permettant de traverser la RN4 (téléchargeable en bas de page).

✉️ Contact : tvb.SEBP.dreal-grand-est@developpement-durable.gouv.fr