BSH Grand Est août 2019

Synthèse du mois


Sur le bassin Rhin-Meuse, si la situation hydrologique générale s’améliore par rapport au mois de juillet, elle reste néanmoins très impactée par le déficit pluviométrique important cumulé depuis plusieurs mois.
Les débits moyens mensuels ne représentent que 30 à 60% des normales pour un mois d’août et les débits de base affichent des temps de retour allant jusqu’au vicennal sec.

Au mois d’août et comme les mois précédents sur le bassin Seine-Normandie, la pluviométrie a été globalement déficitaire avec des valeurs inférieures à 75 % de la normale sur le sud du territoire de la Seine Normandie et comprises entre 75 et 90 % de la normale sur la partie nord.
Le débit moyen mensuel des cours d’eau est encore en baisse par rapport au mois de juillet. Les valeurs sont inférieures à la normale sur la totalité du territoire.
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La décharge des nappes de la région se poursuit et tous les piézomètres sont maintenant à la baisse à l’exception de ceux situés dans le Haut-Rhin et les Vosges. Les niveaux moyens mensuels des nappes sont inférieurs à ceux d’un mois d’août, les nappes de la craie de Champagne, la nappe d’Alsace au sud de Colmar et les Grés du Trias dans la partie vosgienne affichent des valeurs de niveau nettement inférieures aux valeurs observées pour un mois d’août.

Pluviométrie

Le bilan global du mois d’août 2019 est déficitaire sur toute la région à l’exception du département du Haut-Rhin.

§ Pluviométrie du mois

- Lorraine

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 5 et 9 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 0 et 5 jours.
La 1ère décade est plus arrosée que les deux autres.

Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour la Lorraine est de 54.3 mm soit un déficit global de 28%.

Les cumuls sont compris entre 30 mm et 75 mm voire 100 mm localement en Meurthe-et-Moselle et 150 mm sur le relief vosgien.

Le bilan par rapport à la normale est déficitaire pour tous les départements :
* pour la Moselle, le déficit est plus marqué sur deux bandes nord-sud aux limites ouest et Est du département, avec une valeur comprise entre 25% et 50%, alors que sur le reste du département, il est de 25%
* en Meurthe-et-Moselle, le département affiche un déficit moins accentué sur la moitié nord, de proche de la normale, au nord de Nancy, à 25%, alors que la moitié sud présente un déficit qui atteint 50%
* pour la Meuse, le déficit moins marqué sur la moitié nord du département et la vallée de la Meuse, de 10% à 25%, s’accentue sur la moitié sud jusqu’à 50%
* dans les Vosges, le département affiche un déficit compris entre 10% et 50% à l’exception d’une bande nord-sud autour d’Epinal où il est plus accentué, de 50% à 75%.

- Alsace

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 4 et 11 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 1 et 6 jours.
La 1ère décade est plus arrosée que les deux autres.

Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour l’Alsace est de 67.0 mm soit un déficit global de 6%.

Les cumuls sont compris entre 30 mm et 75 mm dans le Bas-Rhin et 75 mm et 150 mm dans le Haut-Rhin.

Le bilan par rapport à la normale est hétérogène :
* Pour le Bas-Rhin : le bilan est déficitaire, de 25% à 50% sur le nord et l’ouest du département voire 75% sur le relief vosgien, mais proche de la normale dans la plaine au sud de Strabourg
* Pour le Haut-Rhin : le département est excédentaire de proche de la normale sur le relief vosgien à 1.5 fois la normale dans la plaine au sud de Colmar.

- Champagne-Ardenne

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 3 et 9 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 0 et 3 jours.
La 2ème décade est plus arrosée que les deux autres.

Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour la Champagne-Ardenne est de 48.3 mm soit un déficit global de 29%.

Les cumuls sont compris entre 20 mm (sud-est de l’Aube et sud-ouest de la Haute-Marne) et 50 mm dans l’Aube et la Haute-Marne, 75 mm dans la Marne voire 100 mm dans le nord du département des Ardennes.

Le bilan par rapport à la normale est déficitaire sur tous les départements :
* Pour l’Aube et la Haute-Marne : le déficit est globalement compris entre 25% et 50% à l’exception du sud-est de l’Aube et du sud-ouest et l’extrême sud-est de la Haute-Marne où il est plus accentué, de 50% à 75%
* Pour la Marne : le département affiche un bilan déficitaire qui s’étage suivant les zones de proche à la normale à 50% de déficit
* Pour les Ardennes : le bilan déficitaire sur tout le département, jusqu’à 25% sur une grande partie du département, présente cependant une valeur proche de la normale dans le nord du département.

§ Pluviométrie de septembre 2018 à août 2019

Pour cette période, le bilan est déficitaire sur tout le Grand Est :
* pour la Lorraine : compris entre 25% et 50% pour le département des Vosges et de 10% à 50% pour les trois autres départements
* pour l’Alsace : globalement compris entre 10% et 25% mais, plus accentué, de 25% à 50%, au nord-est du Bas-Rhin
* pour la Champagne-Ardenne : pour les départements de la Haute-Marne et l’Aube, déficit compris majoritairement entre 25% et 50%, pour la Marne, de proche de la normale au nord-ouest du département à 50% sur les limites nord et Est du département alors que le bilan dans les Ardennes s’étage de 10% à 25% de déficit.

§ Pluies efficaces.

Le cumul des pluies efficaces est relativement homogène sur la région :
* pour la Lorraine, il est compris entre -25 mm et 25 mm sur les quatre départements
* pour l’Alsace, il est compris entre -25 mm et 0 mm dans le Bas-Rhin avec une situation plus favorable, entre 0 mm et 25 mm,autour de Strasbourg alors que dans le Haut-Rhin il s’étage de -25 mm à 0 mm dans la plaine haut-rhinoise puis entre 0 mm et 25 mm voire 50 mm sur le relief
* pour la Champagne-Ardenne, il est globalement compris entre -25 mm et 25 mm pour les trois départements de l’Aube, de la Marne et des Ardennes et entre -25 mm et 0 mm dans la Haute-Marne.

Le cumul de pluies efficaces de septembre 2018 à août 2019 reste positif et est compris :

* pour la Lorraine, entre 50 mm (100 mm dans le département des Vosges) et 300 mm, jusqu’à 400 mm dans le nord-ouest de la Meurthe-et-Moselle et, sur une large moitié ouest de la Meuse, mais jusqu’à 750 mm sur le relief vosgien
* pour l’Alsace, entre 50 mm et 100 mm du nord du Bas-Rhin à Mulhouse, avec localement dans le sud du Bas-Rhin un cumul qui peut descendre jusqu’à 0 mm, et de 100 mm à 300 mm sur le reste de l’Alsace (voire 400 mm dans le sud du Haut-Rhin) avec un cumul encore plus marqué sur le relief vosgien, jusqu’à 500 mm sur le relief bas-rhinois et 1000 mm sur celui du Haut-Rhin
* pour la Champagne-Ardenne, compris entre 100 mm (50 mm dans le nord-ouest et sur une bande nord-est/sud-ouest dans l’Aube) et 200 mm pour le département de l’Aube, 300 mm pour la Marne et la Haute-Marne, et jusqu’à 500 mm dans le nord du département des Ardennes.

§ Eau dans le sol au 01/09/2019

L’indice d’humidité des sols au 01/09/2019 est compris entre 0.10 (localement dans la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges, les Ardennes et plus largement dans le Bas-Rhin) et 0.30 (Meurthe-et-Moselle et Moselle) voire 0,40 (nord des Ardennes) et jusqu’à 0.65 sur le relief vosgien des Vosges et du Haut-Rhin ainsi que dans l’extrême sud du Haut-Rhin.
Cela génère un écart pondéré à la normale hétérogène, entre -50% (-60% dans les Ardennes et la Haute-Marne) et -30% en Champagne-Ardenne (voire -10% localement dans l’Aube et la Marne), entre -70% et -40% (voire -20% sur le relief vosgien) en Lorraine et, en Alsace, entre -70% et 40% dans le Bas-Rhin et, dans le Haut-Rhin, entre -50% (aux alentours de Mulhouse) et -10% sur le relief haut-rhinois et dans l’extrême sud.

(Source : Météo-France)

Eaux superficielles


Sur les stations du bassin du Rhin, l’évolution des hydraulicités pour le mois d’août 2019 est variable selon les secteurs. En effet les hydraulicités des cours d’eau du Haut-Rhin, bien qu’encore inférieures aux normales, sont stables ou en légère hausse par rapport au mois de juillet suite aux passages orageux du début de mois. Des déficits de -40 à -50% (hydraulicités 0.6 et 0.5) sont tout de même observés sur des cours d’eau comme la Doller ou la Lauch. L’étiage reste très marqué sur les cours d’eau du Bas-Rhin notamment les affluents directs du Rhin (Zorn et Moder) et le Giessen à Sélestat (observation de journées d’assec). Le Rhin ainsi que les stations de l’Ill en plaine bas-rhinoise présentent des débits conforment aux moyennes ou légèrement en dessous des normales.

Sur le bassin de la Sarre, les débits moyens sont très inférieurs aux moyennes interannuelles à l’exception de la Sarre amont. A l’image du mois de juillet, des déficits de plus de 50 % sont observés sur l’aval du bassin avec même -70 % sur l’Eichel.

Sur les bassins de Meuse et de la Moselle, la situation des débits moyens mensuels s’améliore par rapport au mois précédent. Les précipitations orageuses du mois d’août, bien qu’inférieures aux normales de saison, ont permis un léger soutien des cours d’eau. Le déficit d’écoulement reste néanmoins très présent, avec un rapport d’hydraulicité qui s’échelonne de 0.3 à 0.5 selon les secteurs.

Sur les bassins de la Seine Normandie, la situation est assez stable pour les hydraulicités par rapport au mois de juillet.
Les débits moyens du mois d’août restent en grande majorité inférieurs à la normale avec des débits compris entre 40 et 80 % du débit moyen mensuel.

Sur le bassin du Rhin, le débit minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs atteint des valeurs exceptionnelles sur quelques cours d’eau du Bas-Rhin (proche de 10 ans sec sur la Zorn ou le Giessen), plus que 50 ans sec sur la Moder (2ème VCN3 d’un mois d’août le plus sec après 1976 !). Les périodes de retour sont inférieures à la quinquennale sèche sur les autres cours d’eau.

Sur le bassin de la Sarre le débit minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs correspond à des périodes de retour plutôt sèches notamment sur la Sarre à Wittring et sur l’Eichel (20 ans sec à Oermingen).

Sur les bassins de la Meuse et de la Moselle, les débits minimaux sur trois jours consécutifs (VCN3) restent très marqués par l’important déficit pluviométrique cumulé depuis plusieurs mois et affichent partout des valeurs nettement inférieures au médian. Les périodes de retour observées dépassent même le vicennal sec sur la Moselle aval, la Meuse amont et la Meuse aval.

Sur les bassins de la Seine Normandie, les débits minimaux sur trois jours consécutifs sont globalement inférieurs au médian, ce qui était déjà le cas au moins de juillet. Quelques débits de base sont toutefois encore supérieurs au médian pour des cours d’eau bénéficiant d’un soutien d’étiage. La situation se dégrade pour la station de Montmirail où le débit de base est maintenant inférieur au décennal sec.

Eaux souterraines


La tendance d’évolution des nappes de Lorraine est à la baisse et la décharge se poursuit pour ce mois d’août. Les niveaux des nappes des calcaires sont à des valeurs modérément basses par rapport à des moyennes d’un mois d’août à l’exception de certains piézomètres qui affichent des valeurs basses (Fréville, Epiez-sur-Meuse, Cousances-les-Triconville ou Nubécourt). Les grés du Trias inférieur dans la partie vosgienne présentent quant à eux, des niveaux bas à très bas (Relanges, Gelacourt).

L’évolution des niveaux moyens d’août par rapport au mois dernier est variable selon les secteurs en Alsace.
Dans le Bas-Rhin, les moyennes sont en baisse sur la nappe du Pliocène de Haguenau et sur la partie nord de la nappe rhénane (-16 cm à Sessenheim). Autour de Strasbourg, les niveaux sont plutôt stables par rapport à juillet, et en légère hausse dans la partie sud du département (+5 cm à Rossfeld).
Dans le Haut-Rhin, les secteurs nord, centre plaine, ouest de Colmar (Fecht) et le long du Rhin sont en hausse de +8 cm (Hettenschlag) à +18 cm (Wintzenheim). Le secteur de la Thur (Cernay) et la partie sud (Sundgau oriental et fossé de Sierentz) sont en baisse de -11 cm (Habsheim) à -30 cm (Cernay). Tous les secteurs de nappes en Alsace sont en déficit par rapport aux normales, avec des niveaux dans l’ensemble variant de modérément bas à bas. Seule la partie sud du Haut-Rhin reste à un niveau très bas.

Les nappes en Champagne-Ardenne sont toujours en phase de vidange en ce mois d’août 2019 faisant suite au mois de juillet. Les niveaux des nappes sont globalement bas à très bas sur la majorité des points de surveillance à l’exception des aquifères du Tertiaire dont les niveaux restent moyens.
(Sources : BRGM, APRONA, Délégation de bassin Rhin-Meuse)


Une liste des piézomètres de la région Grand est disponible en téléchargement ci-dessous. Le tableau contient des liens vers les informations relatives à chaque point de mesure.

Réservoirs

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2 reservoirs ge bilanannuel20193 2


Pour les réservoirs et barrages de la région Grand Est, le niveau de remplissage global est de l’ordre de 50% pour les retenues destinées au soutien de l’étiage et de l’ordre de 46% pour les retenues destinées à la navigation. Pour les retenues destinées à l’alimentation en eau potable, le réservoir de Madine affiche un taux de remplissage de 86% et la retenue de Michelbach de 48%. Concernant le réservoir de Kruth, en prévision des travaux de l’année prochaine, des travaux de confortement ont démarré cette semaine. Il s’agit de la création d’une digue batardeau au milieu du lac afin de pouvoir garantir un minimum de soutien d’étiage en 2020.

Observations de l’Observatoire National des Etiages (ONDE)

L’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) présente dans les Bulletins de Situation Hydrologique de bassin les observations collectées dans le cadre de l’Observatoire National Des Etiages (ONDE) qui vise à apporter de l’information sur l’évolution quantitative des ressources en eau sur des secteurs où le réseau de suivi traditionnel est moins dense.
S’il y a lieu, des éléments sur les conséquences des conditions hydro-climatiques remarquables sur les habitats et le fonctionnement des milieux aquatiques sont également présentés.

Liens utiles…..


Vigicrues :
https://www.vigicrues.gouv.fr/

Le suivi de l’étiage :
http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/etiage-secheresse-r244.html

La banque hydro :
http://hydro.eaufrance.fr/

Le portail d’accès aux données sur les eaux souterraines :
http://www.ades.eaufrance.fr/

Le portail de l’observatoire ONDE :
http://onde.eaufrance.fr

Glossaire

Thème 1. Météorologie :

Évapotranspiration :
Quantité d’eau consommée qui comprend d’une part l’eau transpirée par la plante, d’autre part l’évaporation directe à partir du sol, exprimée en millimètre.

Évapotranspiration Potentielle ETP :
Correspond à la quantité maximale d’eau transpirée par les végétaux et à l’évaporation du sol dans des conditions idéales.

Normale (météorologique) :
Moyenne de variables météorologiques calculées sur une période uniforme relativement longue choisie par consensus et telle qu’une moyenne établie sur toute période plus longue n’ait pas une valeur significativement différente. En météorologie, une période de 30 années a été retenue par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Les périodes de référence furent 1901-1930, 1931-1960, 1951-1980, et actuellement la période est 1971-2000.
Attention, à ne pas confondre avec la moyenne (voir définition dans ce glossaire).

Pluie efficace (ou bilan hydrique potentiel) :
Différence entre les cumuls de précipitations (RR) et l’évapotranspiration potentielle (ETP). Elle peut donc être négative.

RR (Rainfall Runoff) :
Cumul de précipitations, généralement exprimé en millimètre de pluie (mm).

Thème 2. Hydrologie :

Débit  :
Volume d’eau écoulé par unité de temps généralement exprimé en mètre cube par seconde (m3/s).

Débit de pointe de crue :
Débit instantané maximum observé.

Débit de base (VCN 3) :
Le VCN 3 correspond au débit moyen minimal calculé sur 3 jours consécutifs sur une période donnée. La date du VCN3 correspond au premier des trois jours considérés.

Débit moyen journalier (QMJ) :
Le débit moyen journalier correspond au volume écoulé sur une journée rapporté à l’unité de temps, et généralement exprimé en m3/s.

Hydraulicité mensuelle :
Rapport du débit moyen du mois considéré à la moyenne historique du mois considéré. Elle permet de positionner un mois par rapport à un mois moyen.

Module mensuel :
Moyenne de l’ensemble des débits moyen mensuels d’un mois considéré, calculé sur l’ensemble de la période d’observation de la station.

Thème 3. Piézométrie :

Aquifère (ou nappe d’eau souterraine) :
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables et capables de la restituer naturellement et/ou par exploitation. On distingue deux types d’aquifères :
- Aquifère à nappe libre : l’aquifère reposant sur une couche très peu perméable est surmonté d’une zone non saturée en eau.
- Aquifère captif (ou nappe captive) : dans une nappe captive, l’eau souterraine est confinée entre deux formations très peu perméables. Lorsqu’un forage atteint une nappe captive, l’eau remonte dans le forage.

Niveau piézométrique :
Niveau auquel peut monter l’eau d’une nappe dans un tube (le piézomètre) lorsqu’on réalise un forage. Ce niveau correspond à la pression de la nappe, il est généralement donné en mètres NGF.

Piézomètre :
Tube foré dans le sol atteignant la nappe phréatique et permettant de mesurer son niveau. Certains puits ou forages qui ne sont plus exploités aujourd’hui servent également de piézomètres.

Thème 4. Statistique

Fréquence :
Pourcentage de chance qu’un événement se produise sur une période donnée.

Fréquence quinquennale (respectivement décennale) sèche ou humide :
Valeur-seuil dépassée 20 % (respectivement 10 %) du temps.

Médiane :
Valeur qui divise une séquence ordonnée de données en deux parties strictement égales. En l’absence de valeurs toutes similaires, la moitié des observations sera inférieure et l’autre moitié sera supérieure à la médiane. Elle est aussi appelée normale en hydrologie.

IPS (Indicateur Piézométrique standardisé) :
Il est défini sur une échelle dite « standard », sa valeur numérique varie entre –3 et +3 (sans unité), il facilite le calcul d’un indicateur global à partir d’un indicateur ponctuel, il permet d’avoir une vision homogène de l’état des nappes libres (ou captives) à l’échelle nationale.

Période de retour (ou durée de retour) :
Inverse de la fréquence, généralement exprimée en nombre d’années. Par exemple, pour une fréquence quinquennale (soit 20%, donc 1/5ème), la période de retour est de 5 ans.

COTECO :
Comité Technique de Coordination de l’EPTB Seine Grands Lacs.

EPTB Seine Grands Lacs :
Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Grands Lacs.

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