BSH Grand Est mai 2020

Synthèse du mois

Sur le bassin Rhin-Meuse, la situation des eaux de surface est représentative du contexte météorologique défavorable qui s’est poursuivi en mai. Les précipitations globalement déficitaires, voire même très déficitaires sur le relief vosgien, ainsi que la forte activité végétative ont encore pesé sur les écoulements dans les cours d’eau.
Les débits moyens mensuels de mai sont très bas pour la saison avec une hydraulicité inférieure à 0,5 sur une grande partie du bassin Rhin-Meuse.
Les débits minimaux sur trois jours consécutifs (VCN3) qui ont été relevés en toute fin de mois sont eux aussi très influencés par le déficit pluviométrique qui se prolonge. De nombreuses stations proposent des valeurs inférieures à la décennale sèche. La situation la plus défavorable se retrouve sur le secteur de la Moselle amont, où les VCN3 sont même proches de la vicennale sèche (20 ans).
Au mois de mai sur le bassin Seine-Normandie, la pluviométrie a été globalement bien inférieure à la normale sur l’ensemble du territoire. On observe ainsi un déficit de 10 à 25 % sur la Haute-Marne, de 25 à 50 % sur la Marne et de 50 à 75 % sur les Ardennes. Cependant, dans l’Aube, les précipitations sont légèrement supérieures à la normale. Les débits moyens mensuels des cours d’eau sont proches de ceux observés le mois précédent. Les débits de bases sont en légère baisse par rapport au mois d’avril du fait des très faibles précipitations observées. Ils restent globalement inférieurs au médian.
Avec un mois de mai déficitaire en pluies sur la majorité de la région, la tendance d’évolution des nappes est globalement à la baisse, ce qui signifie que la période de décharge est maintenant bien installée. Les niveaux moyens mensuels des nappes sont hétérogènes et certains secteurs commencent à avoir des niveaux modérément bas à bas. Les nappes des grès du Trias inférieur et du sud de l’Alsace abordent la période estivale avec des niveaux bas consécutifs des deux dernières années de sécheresse.

Pluviométrie


BILAN GLOBAL

Le bilan pluviométrique mensuel est majoritairement déficitaire, mais parfois excédentaire dans le sud-ouest de la région Grand Est.

§ PLUVIOMÉTRIE DU MOIS

- CHAMPAGNE-ARDENNE

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 4 et 10 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 0 et 5 jours (5 jours à Mesnil-Saint-Père-10).
La 1ère décade est la plus arrosée. Les précipitations sont inégalement réparties en 2ème décade et plus homogènes au cours de la 3ème décade.
Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour la Champagne-Ardenne est de 58.1 mm soit un déficit global de près de 20%.
Les cumuls sont compris :
- Dans les Ardennes :
* entre 10 mm et 30 mm sur le Massif Ardennais,
* entre 20 mm et 30 mm sur l’ouest,
* entre 30 mm et 50 mm sur l’est
- Dans la Marne :
* entre 20 mm et 50 mm sur le Pays Rémois et le Tardenois,
* entre 30 mm et 50 mm sur la Vallée de la Marne, la Champagne Humide et Crayeuse, et l’Argonne,
* entre 50 mm et 100 mm sur la Brie Champenoise et l’extrême sud-est du département
- En Haute-Marne :
* entre 50 mm et 100 mm
- Dans l’Aube :
* entre 50 mm et 100 mm le plus souvent,
* entre 75 mm et 150 mm sur le Vignoble du Barrois.

Le bilan pluviométrique se situe :
- Dans les Ardennes, très en dessous de la normale avec un déficit compris :
* entre 25% et 75% sur l’Argonne,
* entre 50% et 75% sur la plus grande partie du département,
* entre 75% et 100% sur l’Ardenne
- Dans la Marne :
* au voisinage de la normale et le plus souvent au-dessus de la normale avec un excédent compris entre 110% et 200% sur la Brie Champenoise,
* au voisinage de la normale sur l’extrême sud-est du département,
* en dessous de la normale avec un déficit compris entre 10% et 50% sur une grande partie du département,
* en dessous de la normale avec un déficit compris entre 25% et 75% sur le Pays Rémois et le Tardenois
- En Haute-Marne :
* au voisinage de la normale et en dessous de la normale mais avec un déficit ne dépassant pas 25% sur la plus grande partie du département,
* en dessous de la normale avec un déficit compris entre 10% et 50% sur le Bassigny
- Dans l’Aube :
* au voisinage de la normale et le plus souvent au-dessus de la normale avec un excédent compris entre 110% et 125% sur une grande partie du département,
* au voisinage de la normale et le plus souvent au-dessus de la normale avec un excédent compris entre 110% et 150% sur le Vignoble du Barrois.

- LORRAINE

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 4 et 9 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 0 et 5 jours.
La 1ère décade est la plus arrosée pour le nord-ouest et la 2ème décade la plus arrosée pour le sud-est.
Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour la Lorraine est de 60.4 mm soit un déficit global de 26%.
Les cumuls sont compris :
- En Moselle et Meurthe-et-Moselle :
* entre 30 mm et 75 mm
- Dans la Meuse :
* entre 30 mm et 50 mm sur le nord,
* entre 50 mm et 100 mm sur le sud
- Dans les Vosges :
* entre 50 mm et 100 mm d’ouest en est.

Le bilan pluviométrique se situe :
- En Moselle, en dessous de la normale avec un déficit compris :
* entre 10% et 25% sur l’ouest,
* entre 25% et 50% sur une grande partie est,
* entre 25% et 75% sur la Montagne Vosgienne
- En Meurthe-et-Moselle, en dessous de la normale avec un déficit compris :
* entre 10% et 25% le plus souvent,
* entre 10% et 50% sur le Pays Haut-Lorrain,
* entre 25% et 75% vers la Montagne Vosgienne
- Dans la Meuse :
* en dessous de la normale avec un déficit le plus souvent compris entre 25% et 50% sur le nord,
* au voisinage de la normale sur le sud, excepté sur le Val de Meuse,
* au-dessus de la normale avec un excédent compris entre 110% et 150% sur le Val de Meuse, au sud de Verdun
- Dans les Vosges, en dessous de la normale avec un déficit compris :
* entre 10% et 50% sur le Pays de Neufchâteau,
* entre 25% et 50% le plus souvent, partout ailleurs.

- ALSACE

Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 1 mm est compris entre 4 et 9 jours.
Le nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 10 mm est compris entre 1 et 6 jours (6 jours au Lac d’Alfeld-68). La 2ème décade est la plus arrosée.
Le cumul mensuel de précipitations agrégées pour l’Alsace est de 60 mm soit un déficit global de près de 33%.
Les cumuls sont compris :
- Pour le Bas-Rhin :
* entre 30 mm et 75 mm
- Pour le Haut-Rhin :
* entre 50 mm et 100 mm le plus souvent,
* entre 75 mm et 150 mm sur le Jura Alsacien

Le bilan pluviométrique se situe en dessous de la normale avec un déficit compris :
- Pour le Bas-Rhin :
* entre 25% et 75%
- Pour le Haut-Rhin :
* entre 25% et 50% sur le nord,
* entre 10% et 25% sur le sud.

§ PLUIES EFFICACES

Le cumul des pluies efficaces est négatif presque partout et compris :
- Entre 25 mm et -25 mm sur le Vignoble du Barrois dans l’Aube, le Jura Alsacien dans le Haut-Rhin et très localement sur le Massif Vosgien,
- Entre 0 mm et -50 mm quasiment partout,
- Entre -50 mm et -75 mm sur la quasi totalité du département des Ardennes et vers le Tardenois dans la Marne.

§ EAU DANS LE SOL AU 01/06/2020

L’indice d’humidité des sols au 01/06/2020 est :
* compris entre 0.20 et 0.45 le plus souvent sur la région,
* compris entre 0.40 et 0.55 sur la Brie Champenoise, le Vignoble du Barrois, le Plateau Langrois, le sud du Val de Meuse, le Sundgau et le Jura Alsacien,
* compris entre 0.40 et 0.65 sur la Montagne Vosgienne

Cela génère un écart pondéré à la normale :
* compris entre -20% et -50% dans l’Aube,
* compris entre -20% et -60% dans la Marne,
* compris entre -30% et -60% le plus souvent sur le reste de la région.

Eaux superficielles


Sur le bassin du Rhin, tous les cours d’eau présentent encore des débits bas pour la saison.
Avec des pluies déficitaires de plus de 30%, les hydraulicités restent nettement en dessous des moyennes saisonnières et n’évoluent guère par rapport au mois d’avril. Ainsi une hydraulicité moyenne de 0,4 est observée sur le Haut-Rhin, 0,5 sur le Bas-Rhin et 0,6 pour le Rhin. La station de Sélestat accuse même un déficit hydrologique de plus de 80%. Sur le bassin de la Sarre, un déficit de 50% est généralement observé.
Sur le bassin Meuse-Moselle, l’effet des précipitations significatives de début mai s’est dissipé en deuxième quinzaine. Le contexte météorologique sec observé, des températures estivales ainsi qu’une forte activité végétative ont un impact sensible sur les cours d’eau. La situation la plus défavorable se retrouve sur le relief vosgien, et ce déficit d’écoulement s’étend à toute la vallée de la Moselle. En effet, la plupart des cours d’eau présentent des débits moyens de l’ordre de 30% des débits moyens mensuel pour un mois de mai pour les parties amont. La situation est un peu plus favorable à l’aval avec des hydraulicités comprises entre 40% pour la Moselle aval et 70/80% pour la Meuse aval et les affluents.

Sur les bassins de la Seine Normandie, les précipitations observées au mois de mai sont encore inférieures à la normale avec un déficit de pluies de l’ordre de 20%. Les hydraulicités pour ce mois sont globalement proches de 0,4. À Outre-Aube sur l’Aube, à Mussey-sur-Marne et à Frignicourt sur la Marne, à Villiers-sur-Suize sur la Suize les hydraulicités sont comprises entre 0,2 et 0,4. Par contre, à Saint-Saturnin sur la Superbe, l’hydraulicité est comprise entre 0,8 et 1,2.

Sur le bassin du Rhin, le débit minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est observé en fin de mois avant les quelques pluies récemment observées. De nombreuses stations proposent des débits inférieurs à la décennale sèche (l’Ill à Didenheim, la Thur à Willer-sur-Thur, le Giessen à Sélestat, la Bruche à Holtzheim ainsi que le Rhin à Lauterbourg).
Sur le bassin de la Sarre, le débit minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est compris entre 2 et plus que 10 ans sec (la Sarre à Wittring ainsi que l’Eichel à Oermingen).

Sur le bassin Meuse-Moselle, le débit minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est également observé en fin de mois. De nombreuses stations proposent des débits inférieurs à la décennale sèche notamment sur le bassin de la Moselle y compris à l’aval. Sur la partie amont du bassin de la Moselle, les débits minimums enregistrés sur 3 jours sont même proches de la de la vicennale sèche (20 ans). La situation d’étiage est un peu moins marquée sur le bassin de la Meuse avec des temps de retour compris entre 2 et 10 ans sec pour les débits minimums enregistrés.

Sur les bassins de la Seine Normandie, les débits minimaux sur trois jours consécutifs sont proches de ceux observés le mois précédents. Ils sont observés en fin de période pour l’ensemble des stations. Les débits sont globalement inférieurs au médian. À Outre-Aube sur l’Aube, à Mussey-sur-Marne sur la Marne et à Vitry-en-Perthois sur la Saulx, les débits de base sont inférieurs au décennal sec. À Ecury-sur-Coole sur la Coole, les débits de base sont encore proche du médian.

Eaux souterraines

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Sur les nappes des calcaires de Lorraine, la tendance d’évolution du niveau moyen mensuel continue à la baisse et la décharge estivale est maintenant bien marquée. Les quelques pluies tombées durant la première moitié du mois de mai n’ont eu que peu d’influence sur les niveaux moyens des nappes. Suivant les secteurs, les niveaux moyens mensuels sont très hétérogènes mais globalement les niveaux sont modérément bas. Les alluvions quand à eux, commencent à présenter des niveaux bas. Les grés du Trias inférieur sont également à la baisse et conservent encore des niveaux inférieur aux niveaux habituellement observés à cette période en raison des deux dernières années de sécheresse de 2018 et 2019, certains niveaux sont très bas (Gelacourt ou Relanges).

Les niveaux moyens de mai sont majoritairement en baisse par rapport au mois dernier en Alsace. Dans le Bas-Rhin, les moyennes sont partout en baisse, surtout au nord du département et sur la nappe du Pliocène (de -15 cm à Haguenau, -24 cm à Sessenheim, jusqu’à -39 cm à Wissembourg), mais aussi autour de Strasbourg (env. -12 cm) et dans le sud du département (-7 cm à Rossfeld). Les niveaux restent encore proches des normales saisonnières à Sessenheim, mais ailleurs, ils sont principalement modérément bas, voire bas localement, à Lipsheim et Weitbruch. Dans le Haut-Rhin, hormis les secteurs sous l’influence directe du Rhin qui sont en hausse (+15 cm à Fessenheim), les autres secteurs de la nappe présentent des moyennes soit stables par rapport au mois d’avril (cône de la Fecht ou Hésingue), soit en baisse de manière plus ou moins marquée (-3 cm à Habsheim ou Hettenschlag, -8 cm à Holtzwihr, -29 cm à Wittenheim, ou -72 cm à Cernay). Les niveaux restent encore globalement autour de la moyenne ou modérément bas, mais aussi localement bas à Holtzwihr et toujours très bas à Habsheim.

Pour les aquifères du bassin Seine-Normandie, les nappes sont en phase de vidange depuis la moitié du mois de mars ou début avril suivant leur réactivité. Les niveaux moyens mensuels sont globalement autour de la moyenne, voire modérément bas (Alluvions et Albien), seuls les calcaires de Brie et de Champigny restent encore modérément hauts. Les Calcaires du Jurassique ont des niveaux autour de la moyenne ou modérément bas.
(Sources : BRGM, APRONA, Délégation de bassin Rhin-Meuse)


Une liste des piézomètres de la région Grand est disponible en téléchargement ci-dessous. Le tableau contient des liens vers les informations relatives à chaque point de mesure.

Réservoirs


Pour les réservoirs et barrages de la région Grand Est, le niveau de remplissage global est de l’ordre de 66% pour les retenues destinées à la navigation. Pour les retenues destinées à l’alimentation en eau potable, le réservoir de Madine affiche un taux de remplissage de 95% et la retenue de Michelbach de 95%. Pour les retenues destinées au soutien de l’étiage, le remplissage est de l’ordre de 80%. A noter que le barrage de Kruth est en travaux d’entretien depuis cet automne et affiche un taux de remplissage inférieur à 10%.

Observations de l’Observatoire National des Étiages (ONDE)

L’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) présente dans les Bulletins de Situation Hydrologique de bassin les observations collectées dans le cadre de l’Observatoire National Des Étiages (ONDE) qui vise à apporter de l’information sur l’évolution quantitative des ressources en eau sur des secteurs où le réseau de suivi traditionnel est moins dense.
S’il y a lieu, des éléments sur les conséquences des conditions hydro-climatiques remarquables sur les habitats et le fonctionnement des milieux aquatiques sont également présentés.

État des observations ONDE - Mai 2020
État des observations ONDE - Mai 2020

Glossaire

Thème 1. Météorologie :

Évapotranspiration :
Quantité d’eau consommée qui comprend d’une part l’eau transpirée par la plante, d’autre part l’évaporation directe à partir du sol, exprimée en millimètre.

Évapotranspiration Potentielle ETP :
Correspond à la quantité maximale d’eau transpirée par les végétaux et à l’évaporation du sol dans des conditions idéales.

Normale (météorologique) :
Moyenne de variables météorologiques calculées sur une période uniforme relativement longue choisie par consensus et telle qu’une moyenne établie sur toute période plus longue n’ait pas une valeur significativement différente. En météorologie, une période de 30 années a été retenue par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Les périodes de référence furent 1901-1930, 1931-1960, 1951-1980, et actuellement la période est 1971-2000.
Attention, à ne pas confondre avec la moyenne (voir définition dans ce glossaire).

Pluie efficace (ou bilan hydrique potentiel) :
Différence entre les cumuls de précipitations (RR) et l’évapotranspiration potentielle (ETP). Elle peut donc être négative.

RR (Rainfall Runoff) :
Cumul de précipitations, généralement exprimé en millimètre de pluie (mm).

Thème 2. Hydrologie :

Débit  :
Volume d’eau écoulé par unité de temps généralement exprimé en mètre cube par seconde (m3/s).

Débit de pointe de crue :
Débit instantané maximum observé.

Débit de base (VCN 3) :
Le VCN 3 correspond au débit moyen minimal calculé sur 3 jours consécutifs sur une période donnée. La date du VCN3 correspond au premier des trois jours considérés.

Débit moyen journalier (QMJ) :
Le débit moyen journalier correspond au volume écoulé sur une journée rapporté à l’unité de temps, et généralement exprimé en m3/s.

Hydraulicité mensuelle :
Rapport du débit moyen du mois considéré à la moyenne historique du mois considéré. Elle permet de positionner un mois par rapport à un mois moyen.

Module mensuel :
Moyenne de l’ensemble des débits moyen mensuels d’un mois considéré, calculé sur l’ensemble de la période d’observation de la station.

Thème 3. Piézométrie :

Aquifère (ou nappe d’eau souterraine) :
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables et capables de la restituer naturellement et/ou par exploitation. On distingue deux types d’aquifères :
- Aquifère à nappe libre : l’aquifère reposant sur une couche très peu perméable est surmonté d’une zone non saturée en eau.
- Aquifère captif (ou nappe captive) : dans une nappe captive, l’eau souterraine est confinée entre deux formations très peu perméables. Lorsqu’un forage atteint une nappe captive, l’eau remonte dans le forage.

Niveau piézométrique :
Niveau auquel peut monter l’eau d’une nappe dans un tube (le piézomètre) lorsqu’on réalise un forage. Ce niveau correspond à la pression de la nappe, il est généralement donné en mètres NGF.

Piézomètre :
Tube foré dans le sol atteignant la nappe phréatique et permettant de mesurer son niveau. Certains puits ou forages qui ne sont plus exploités aujourd’hui servent également de piézomètres.

Thème 4. Statistique

Fréquence :
Pourcentage de chance qu’un événement se produise sur une période donnée.

Fréquence quinquennale (respectivement décennale) sèche ou humide :
Valeur-seuil dépassée 20 % (respectivement 10 %) du temps.

Médiane :
Valeur qui divise une séquence ordonnée de données en deux parties strictement égales. En l’absence de valeurs toutes similaires, la moitié des observations sera inférieure et l’autre moitié sera supérieure à la médiane. Elle est aussi appelée normale en hydrologie.

IPS (Indicateur Piézométrique standardisé) :
Il est défini sur une échelle dite « standard », sa valeur numérique varie entre –3 et +3 (sans unité), il facilite le calcul d’un indicateur global à partir d’un indicateur ponctuel, il permet d’avoir une vision homogène de l’état des nappes libres (ou captives) à l’échelle nationale.

Période de retour (ou durée de retour) :
Inverse de la fréquence, généralement exprimée en nombre d’années. Par exemple, pour une fréquence quinquennale (soit 20%, donc 1/5ème), la période de retour est de 5 ans.

COTECO :
Comité Technique de Coordination de l’EPTB Seine Grands Lacs.

EPTB Seine Grands Lacs :
Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Grands Lacs.

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