Des mouvements démographiques vers les couronnes périurbaines ou dans le rural proche des villes

Les mouvements démographiques au sein de la région sont défavorables aux pôles urbains qui perdent -0,3 % par an en moyenne (à l’exception du pôle urbain de Troyes), au bénéfice d’une poursuite de la périurbanisation en couronne des pôles urbains ou dans le rural proche des villes (+0,7 % par an en moyenne). Ces espaces attirent surtout des ménages actifs qui souhaitent accéder à la propriété dans un cadre de vie jugé plus agréable, tout en restant proches des services urbains. La population baisse en parallèle dans les communes rurales isolées (-0,2 % par an en moyenne) qui ne bénéficient pas de la proximité immédiate de grands pôles.

La construction neuve de logements suit une logique de report progressif sur des couronnes périurbaines de plus en plus éloignées. Il en découle une artificialisation de l’espace plus importante et plus rapide qu’à l’échelle nationale conduisant notamment à une disparition et une fragmentation des espaces naturels ainsi qu’à une transformation des paysages. Cela induit aussi une augmentation des déplacements et un allongement des distances, sources de pollutions, et nuisances (qualité de l’air, bruit, émissions de gaz à effet de serre…). Cela peut également augmenter le nombre de ménages en situation de vulnérabilité énergétique.

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