Des pratiques agricoles intensives ayant des incidences sur la richesse de l’écosystème sol et le stockage de carbone

Les matières organiques du sol assurent un rôle tampon vis-à-vis des autres milieux en piégeant les contaminants, améliorent la fertilité et la stabilité des sols, favorisent leur aération, leur réserve en eau et leur biodiversité. Composées de 58 % de carbone organique, les matières organiques participent à l’atténuation du changement climatique en stockant le carbone dans les sols.

Les pratiques agricoles intensives (tassements des sols, labours, désherbage, disparition progressive des bandes enherbées et des haies, utilisation massive d’intrants…) affectent fortement le stock de matière organique présente dans les sols en Champagne-Ardenne. Il est faible dans les cultures très intensives et les vignobles (34 t/ha 1), et à l’inverse élevé dans les prairies, forêts (entre 80 et 90 t/ha) et sur les sols où la minéralisation des matières organiques est plus lente (faibles températures, humidité importante).

A contrario, certaines pratiques culturales contribuent à la richesse de l’écosystème sol et au stockage de carbone comme l’implantation de cultures intermédiaires, l’enherbement des vignes ou l’implantation des haies.

Notes et références

1Donnée nationale. Source : Repères – sols et environnement – chiffres clés – Edition 2015, SOES, Commissariat général au développement durable, Ministère de l’environnement.

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