BSH Grand Est août 2022
Synthèse du mois
Dans le bassin Rhin-Meuse, le très faible niveau de précipitations constaté en août continue d’influencer très défavorablement les écoulements dans les cours d’eau. Sur l’année hydrologique 2021/2022 qui s’achève, le cumul des précipitations agrégées sur la région Grand Est se situe 30% en dessous de la normale sur la période 1991-2020 et se classe en 4eme position des valeurs les plus basses depuis 1959.
En conséquence, les débits moyens mensuels d’août, historiquement bas, sont comparables aux débits d’étiage des années de référence 1976 et 2003 sur de nombreuses stations. Les rapports d’hydraulicité s’étalent globalement de 0.5 à 0.1 (déficit d’écoulement de 50 à 90%), la situation la plus défavorable se retrouve sur les secteurs de la Meuse amont et du Giessen.
Les débits minimaux sur trois jours consécutifs (VCN3) sont eux aussi représentatifs d’une situation hydrologique marquée par un contexte météorologique très sec et sont en très grande majorité nettement inférieurs aux normales. Les périodes de retour observées sont très importantes, notamment sur les secteurs de la Meuse, de la Meurthe amont, de la Seille, de la Moder et du Rhin à Lauterbourg où on dépasse les 50 ans sec.
Sur les bassins de la Seine Normandie, la pluviométrie a été inférieure à la normale pour ce mois d’août avec un cumul moyen de 37 mm, ce qui représente un déficit global de l’ordre 50 %. Le cumul des précipitations est compris entre 10 mm dans les Ardennes et 112 mm dans le sud de la Haute-Marne.
L’incidence se poursuit sur la dégradation des hydraulicités qui sont majoritairement comprises entre 0.4 et 0.8 et inférieures à 0.2 pour deux stations. En ce qui concerne les débits de base, ils sont très majoritairement inférieurs au médian avec plusieurs stations inférieures au décennal sec.
L’évolution des niveaux moyens des nappes de la région pour le mois d’août est quasi exclusivement à la baisse. En effet, les nappes poursuivent leur décharge, accentuée par le soutien d’étiage aux cours d’eau et les prélèvements. L’impact des orages est globalement peu visible sur les niveaux des nappes, à l’exception de quelques réactions locales sur les nappes les plus réactives. Les niveaux moyens mensuels restent inférieurs aux valeurs habituellement observées pour un mois d’août, variant globalement de modérément bas à très bas.
Pluviométrie
Après le record sec du mois de juillet, la pluviométrie agrégée d’août 2022 sur le Grand Est (35 mm) affiche un déficit de 50 % par rapport à la normale 1991-2020. Ces cumuls classent août 2022 au 7e rang des mois d’août les plus secs depuis 1959, comparable à août 2020 (9e). Plus précisément, l’Alsace enregistre un déficit de 40 %, 50 % en Lorraine et en Champagne-Ardenne.
Les pluies et les orages ont principalement traversé la région à partir de la mi-août en donnant localement des cumuls quotidiens abondants. Ainsi, nous relevons :
• 59.9 mm à Villé (67), le 15
• 59,8 mm à Bussang (88, alt. 615 m), le 30
• 48.0 mm à Isches (88), le 19
• 41.5 mm à Kiffis (68, alt. 576 m), le 17
• 40.7 mm à Fayl-Billot (52), le 30
• 40.3 mm à La Bresse (88, alt. 772 m), le 30
• 40.1 mm à La Bresse (88, alt. 772 m), le 17.
Pour l’année hydrologique 2021/2022 qui s’achève, le cumul des précipitations agrégées sur le Grand Est atteint 633 mm. Il se situe 30 % en dessous de la normale 1991-2020 et il se classe en 4e position des valeurs les plus basses depuis 1959, sur la même période.
L’année dernière sur la même période, la pluviométrie moyenne s’élevait à 1 007 mm, valeur supérieure de 10 % à la moyenne de référence 1991-2020.
I. PLUVIOMÉTRIE
– CHAMPAGNE-ARDENNE
Le cumul des précipitations agrégées en Champagne-Ardenne pour le mois d’août 2022 (37 mm), représente un déficit de 50 % par rapport à la normale. À l’échelle du département, la pluviométrie mensuelle affiche un déficit de 70 % dans les Ardennes, autour de 50 % pour l’Aube et la Marne, et seulement de 10 % en Haute-Marne.
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 10 mm et 39 mm dans les Ardennes
• entre 17 mm et 67 mm dans l’Aube
• entre 15 mm et 40 mm en Marne
• entre 40 mm et 112 mm en Haute-Marne
– LORRAINE
Le cumul des précipitations agrégées en Lorraine pour le mois d’août 2022 (35 mm) est en déficit de 50 %. Le déficit est de l’ordre de 65 % en Moselle, de 60 % pour la Meuse et la Meurthe-et-Moselle et de 35 % dans les Vosges.
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 17 mm et 58 mm en Meurthe-et-Moselle
• entre 15 mm et 50 mm en Meuse
• entre 7 mm et 37 mm en Moselle
• entre 34 mm et 121 mm dans les Vosges
– ALSACE
Le cumul des précipitations agrégées en Alsace pour le mois d’août 2022 (44 mm) enregistre un déficit de 40 % de la valeur statistique 1991-2020. À l’échelle du département, les précipitations observées sont moins importantes dans le Bas-Rhin (-50 %) que dans le Haut-Rhin (-25 %).
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 15 mm et 83 mm dans le Bas-Rhin
• entre 34 mm et 103 mm dans le Haut-Rhin.
II. HUMIDITÉ DANS LE SOL AU 01/08/2022
La situation au 1er septembre 2022 par rapport au 1er août 2022 montre globalement assez peu d’évolutions significatives, tout juste un léger mieux sur le plateau de Langres et sur le massif vosgien, principalement.
(Source : Météo-France)
Eaux superficielles
Sur le bassin du Rhin, les débits moyens mensuels observés durant le mois d’août 2022 sont comparables à ceux constatés en Juillet. Pour le deuxième mois consécutif, des débits moyens historiquement bas sont observés sur de nombreuses stations de mesures. Les débits d’étiages de 1976, 2003 ou 2019 sont ainsi dépassés sur les stations de Didenheim (Ill amont), de Sélestat sur le Giessen et sur la station de Schweighouse sur Moder.
La situation hydrologique sur le Rhin à Lauterbourg (hydraulicité de 0.5 depuis 3 mois) est également préoccupante. Les hydraulicités du mois d’août 2022 sont particulièrement faibles sur l’ensemble des cours d’eau du domaine. Une valeur moyenne comprise entre 0.3 et 0.4 (déficit de 70 à 60%) se dégage sur les cours d’eau du Haut-Rhin. Les hydraulicités observées sur les cours d’eau du Bas-Rhin sont comprises entre 0.1 sur le Giessen, 0.4 sur la Bruche et 0.5 sur la Moder ou la Zorn à Waltenheim.
Sur le bassin de la Sarre, comme pour le mois de Juillet, les hydraulicités des cours d’eau étudiés sont inférieures aux normales. La situation se dégrade particulièrement à l’aval du bassin sur les stations de Keskastel ou Wittring (hydraulicité de 0.5 soit 50% de déficit) ainsi que sur l’Eichel à Oermingen (80% de déficit).
Sur le bassin de la Meuse, les précipitations ont été proches de la normale pour l’amont du bassin, cependant l’aval du bassin reste déficitaire. Les débits moyens mensuels observés durant le mois d’Août 2022 sont comparables à ceux constatés en Juillet. Malgré les quelques précipitations constatées à l’amont, l’hydraulicité de la Meuse amont reste historiquement basse avec un déficit de 90% à Goncourt. Le reste du bassin présente une hydraulicité comprise entre 0.3 et 0.5 un déficit se compris entre 50% et 70%.
Sur le bassin de la Moselle, les précipitations ont encore été déficitaires au mois d’août.
Comme pour le mois de juillet, les débits moyens mensuels observés durant le mois d’août 2022 atteignent des valeurs exceptionnellement basses sur le bassin, l’hydraulicité présente un déficit de 60 % à Rupt sur Moselle. Le reste du bassin présente un déficit important et généralisé compris entre 60 et 80%, les affluents de la Moselle aval connaissent eux aussi des débits exceptionnellement bas, notamment l’Orne avec un déficit de plus de 80%.
Sur le bassin Seine Normandie, les précipitations ont encore été déficitaires au cours de ce mois d’août. La situation est stable par rapport à celle du mois de juillet avec des hydraulicités qui sont majoritairement comprises entre 0.4 et 0.8. Elles sont encore comprises entre 0.2 et 0.4 pour les stations de Vitry-en-Perthois, de Bar-sur-Seine et de Soudron. La situation reste plus dégradée à Chevrières et à Verrières où les hydraulicités sont inférieures à 0.2.
Sur le bassin du Rhin, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est systématiquement inférieur aux normales pour un mois d’août. La plupart des stations (en dehors des stations bénéficiant de soutien d’étiage) présentent des périodes de retour comprises entre la vicennale sèche et jusqu’à centennale sèche à Schweighouse sur Moder ou à Lauterbourg (Rhin).
Sur le bassin de la Sarre, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est proche des moyennes interannuelles sur la partie amont et nettement inférieur aux moyennes sur l’Eichel et la Sarre aval. Des périodes de retour 20 ans sec sont observées à Wittring sur la Sarre ou à Oermingen sur l’Eichel.
Sur le bassin de la Meuse, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est systématiquement inférieur aux normales pour un mois d’août. Tant à l’amont qu’à l’aval, les périodes de retour atteintes par les VCN3 sont assez importantes, supérieures à la trentennale voire la cinquantennale pour certaines stations comme Goncourt ou Stenay. Pour les autres stations les VCN3 ont une période de retour comprise entre 5 et 10 ans.
Sur le bassin de la Moselle, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est encore inférieur aux normales pour un mois d’Août. La tête de bassin de la Meurthe est la plus impactée notamment la station de Saint Dié des Vosges avec un VCN 3 supérieur à la cinquantennale (niveaux comparables à ceux de 2003), ainsi que pour les stations de la Moselle aval dont la période de retour du VCN3 est comprise entre 30 et 50 ans.
Pour les affluents de la Moselle aval, les périodes de retour sont comprises entre la quinquennale et la décennale pour l’Orne et sont supérieures à la cinquantennale pour la Seille (avec des niveaux proche de 1976).
Sur le bassin Seine Normandie, les VCN3 restent majoritairement inférieurs au médian pour ce mois d’août. Seules quelques stations bénéficiant d’un soutien d’étiage ont un débit de base proche du médian. La situation est toujours plus dégradée à Montmirail, Chevrières et Verrières où les VCN3 sont inférieurs au décennal sec.
Eaux souterraines
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L’évolution des niveaux moyens des nappes de la région pour le mois d’août est quasi exclusivement à la baisse. En effet, les nappes poursuivent leur décharge, accentuée par le soutien d’étiage aux cours d’eau et les prélèvements. L’impact des orages est globalement peu visible sur les niveaux des nappes, à l’exception de quelques réactions locales sur les nappes les plus réactives. Les niveaux moyens mensuels restent inférieurs aux valeurs habituellement observées pour un mois d’août, variant globalement de modérément bas à très bas.
Les niveaux moyens d’août sont en baisse par rapport au mois de juillet quasiment partout en Alsace.
Dans le Bas-Rhin, la baisse se poursuit sur l’ensemble du département, de -8 à -16 cm au sud à Rossfeld et Baldenheim, -14 cm à Weitbruch, -21 cm à Griesheim et -25 cm sur les secteurs de Wissembourg, Sessenheim, Haguenau au nord, ainsi que sur Lipsheim. Les niveaux sont encore un peu plus inférieurs aux normales saisonnières qu’au mois de juillet, variant entre modérément bas (à Haguenau et au nord de Strasbourg) et très bas, notamment en bordure à Griesheim, à Sessenheim et dans la partie sud (de Lipsheim à Rossfeld).
Dans le Haut-Rhin, presque tous les niveaux sont en baisse par rapport au mois de juillet, seul le secteur de Fessenheim (sous l’influence directe du Rhin) résiste encore avec une hausse de + 2 cm. Ailleurs, les déficits s’intensifient, avec -2 cm à Wintzenheim, -8 cm à Guémar, à nouveau -23 cm en centre plaine (Hettenschlag) comme en juillet, et jusqu’à -42 cm à Cernay et -46 cm à Habsheim. Les niveaux sont bien en dessous des normales de saison et varient de modérément bas (Wittenheim, Fessenheim) à très bas, comme pour le secteur de la Fecht (Wintzenheim), le nord de Colmar (Holtzwihr) et le Sundgau oriental (Habsheim).
Concernant la nappe de la craie, la décharge de la nappe se poursuit, avec des niveaux moyens sur le mois d’août qui restent majoritairement sous les normales, avec des valeurs variant globalement de modérément bas à bas, voire très basses à Val-des-Marais.
Une liste des piézomètres de la région Grand est disponible en téléchargement ci-dessous. Le tableau contient des liens vers les informations relatives à chaque point de mesure.
Réservoirs
Parmi les réservoirs et barrages de la région Grand Est, le niveau de remplissage fin août est de 31% pour les retenues destinées à la navigation. En ce qui concerne les retenues destinées à l’alimentation en eau potable, le réservoir de Madine et la retenue de Michelbach affichent un taux de remplissage global de l’ordre de 74%. Pour les retenues destinées au soutien de l’étiage, le taux de remplissage est de 78% pour le réservoir de Vieux Pré et de 18% pour le barrage de Kruth.
Les barrages-réservoirs du bassin de la Seine affichent un taux de remplissage de 58%, conforme à l’objectif de gestion.
Liens utiles…..
Vigicrues :
https://www.vigicrues.gouv.fr/
Le suivi de l’étiage :
http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/etiage-secheresse-r244.html
La banque hydro :
http://hydro.eaufrance.fr/
Le portail d’accès aux données sur les eaux souterraines :
http://www.ades.eaufrance.fr/
Glossaire
Thème 1. Météorologie :
Évapotranspiration :
Quantité d’eau consommée qui comprend d’une part l’eau transpirée par la plante, d’autre part l’évaporation directe à partir du sol, exprimée en millimètre.
Évapotranspiration Potentielle ETP :
Correspond à la quantité maximale d’eau transpirée par les végétaux et à l’évaporation du sol dans des conditions idéales.
Normale (météorologique) :
Moyenne de variables météorologiques calculées sur une période uniforme relativement longue choisie par consensus et telle qu’une moyenne établie sur toute période plus longue n’ait pas une valeur significativement différente. En météorologie, une période de 30 années a été retenue par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Les périodes de référence furent 1901-1930, 1931-1960, 1951-1980, et actuellement la période est 1971-2000.
Attention, à ne pas confondre avec la moyenne (voir définition dans ce glossaire).
Pluie efficace (ou bilan hydrique potentiel) :
Différence entre les cumuls de précipitations (RR) et l’évapotranspiration potentielle (ETP). Elle peut donc être négative.
RR (Rainfall Runoff) :
Cumul de précipitations, généralement exprimé en millimètre de pluie (mm).
Thème 2. Hydrologie :
Débit :
Volume d’eau écoulé par unité de temps généralement exprimé en mètre cube par seconde (m3/s).
Débit de pointe de crue :
Débit instantané maximum observé.
Débit de base (VCN 3) :
Le VCN 3 correspond au débit moyen minimal calculé sur 3 jours consécutifs sur une période donnée. La date du VCN3 correspond au premier des trois jours considérés.
Débit moyen journalier (QMJ) :
Le débit moyen journalier correspond au volume écoulé sur une journée rapporté à l’unité de temps, et généralement exprimé en m3/s.
Hydraulicité mensuelle :
Rapport du débit moyen du mois considéré à la moyenne historique du mois considéré. Elle permet de positionner un mois par rapport à un mois moyen.
Module mensuel :
Moyenne de l’ensemble des débits moyen mensuels d’un mois considéré, calculé sur l’ensemble de la période d’observation de la station.
Thème 3. Piézométrie :
Aquifère (ou nappe d’eau souterraine) :
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables et capables de la restituer naturellement et/ou par exploitation. On distingue deux types d’aquifères :
- Aquifère à nappe libre : l’aquifère reposant sur une couche très peu perméable est surmonté d’une zone non saturée en eau.
- Aquifère captif (ou nappe captive) : dans une nappe captive, l’eau souterraine est confinée entre deux formations très peu perméables. Lorsqu’un forage atteint une nappe captive, l’eau remonte dans le forage.
Niveau piézométrique :
Niveau auquel peut monter l’eau d’une nappe dans un tube (le piézomètre) lorsqu’on réalise un forage. Ce niveau correspond à la pression de la nappe, il est généralement donné en mètres NGF.
Piézomètre :
Tube foré dans le sol atteignant la nappe phréatique et permettant de mesurer son niveau. Certains puits ou forages qui ne sont plus exploités aujourd’hui servent également de piézomètres.
Thème 4. Statistique
Fréquence :
Pourcentage de chance qu’un événement se produise sur une période donnée.
Fréquence quinquennale (respectivement décennale) sèche ou humide :
Valeur-seuil dépassée 20 % (respectivement 10 %) du temps.
Médiane :
Valeur qui divise une séquence ordonnée de données en deux parties strictement égales. En l’absence de valeurs toutes similaires, la moitié des observations sera inférieure et l’autre moitié sera supérieure à la médiane. Elle est aussi appelée normale en hydrologie.
IPS (Indicateur Piézométrique standardisé) :
Il est défini sur une échelle dite « standard », sa valeur numérique varie entre –3 et +3 (sans unité), il facilite le calcul d’un indicateur global à partir d’un indicateur ponctuel, il permet d’avoir une vision homogène de l’état des nappes libres (ou captives) à l’échelle nationale.
Période de retour (ou durée de retour) :
Inverse de la fréquence, généralement exprimée en nombre d’années. Par exemple, pour une fréquence quinquennale (soit 20%, donc 1/5ème), la période de retour est de 5 ans.
COTECO :
Comité Technique de Coordination de l’EPTB Seine Grands Lacs.
EPTB Seine Grands Lacs :
Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Gr