BSH Grand Est juillet 2022

Synthèse du mois


Dans le bassin Rhin-Meuse, sans surprise, les écoulements sont partout très fortement impactés par le déficit pluviométrique exceptionnel observé lors de ce mois le plus sec jamais enregistré depuis 1959.
Les débits moyens mensuels de juillet atteignent des valeurs historiquement basses sur de nombreux cours d’eau, avec un déficit d’écoulement de l’ordre de 80 à 90% observé sur quelques têtes de bassins, dépassant ainsi à la baisse les années de référence 1976 et 2003.
Les débits minimaux sur trois jours consécutifs (VCN3) sont eux aussi représentatifs de la situation météorologique extrême de ce mois de juillet. Les périodes de retour observées sur les secteurs amont dépassent le 50 ans sec. Sur les autres bassins, en dehors des stations bénéficiant de soutien d’étiage, les périodes de retour sont comprises entre 10 et 20 ans sec. Ce contexte très défavorable a même entrainé l’arrêt des écoulements sur la station de Sélestat sur le Giessen depuis le 21 juillet.

Sur les bassins de la Seine Normandie, la pluviométrie a été très inférieure à la normale pour ce mois de juillet avec un cumul moyen de 8 mm, ce qui représente un déficit global de l’ordre 90 %.
Le cumul des précipitations est compris entre 2 mm au sud de la Haute-Marne et 19 mm dans la Marne. L’incidence se poursuit sur la dégradation des hydraulicités qui sont majoritairement comprises entre 0.4 et 0.8 mais inférieures à 0.2 pour deux stations.
En ce qui concerne les débits de base, ils sont très majoritairement inférieurs au médian avec plusieurs stations inférieures au décennal sec.

L’évolution des niveaux moyens des nappes de la région pour le mois de juillet quasi exclusivement à la baisse. En effet, les nappes poursuivent leur décharge, accentuée par le soutien d’étiage aux cours d’eau et les prélèvements. Les niveaux moyens mensuels restent inférieurs aux valeurs habituellement observées pour un mois de juillet, variant globalement de modérément bas à bas, avec des valeurs mêmes très basses localement.

Pluviométrie


La pluviométrie agrégée de juillet 2022 sur le Grand Est (<10 mm) affiche un déficit de 90 % par rapport à la normale 1991-2020. Ces cumuls classent juillet 2022 comme étant le plus sec jamais enregistré depuis 1959, juste devant juillet 2020. Plus précisément, l’Alsace enregistre un déficit de 80 % contre 90 % pour la Lorraine et la Champagne-Ardenne.
Parmi les rares passages pluvieux, nous retenons les journées du 19, du 20 et du 22 juillet avec quelques orages qui ont principalement concerné la Champagne-Ardenne et l’Alsace avec des cumuls de précipitations en 24 heures qui dépassent localement 20 mm en Alsace et sur le massif vosgien. Nous relevons ainsi :
• 34.0 mm à Colmar (68), le 20
• 31,4 mm à Kiffis (68, alt. 576 m), le 20
• 28.6 mm à Trois-Epis (68 – Alt. 656 mètres), le 20
• 25.4 mm à Fontenoy – SAPC (88), le 20
• 24.5 mm à Rouffach – CHS (68), le 20
• 23.4 mm à Lucelle (68, alt. 690 m), le 20
• 20.4 mm à Guebwiller (68), le 20.
Depuis le 1er septembre 2021, date de début de l’année hydrologique 2021/2022, le cumul
des précipitations agrégées sur le Grand Est atteint 595 mm. Il se situe près de 30 % en dessous de la normale 1991-2020 et il se classe en 4e position des valeurs les plus basses depuis 1959, sur la même période. L’année dernière sur la même période (de septembre 2020 à mai 2021), la pluviométrie moyenne s’élevait à 947 mm, valeur supérieure de 15 % à la moyenne de référence 1991-2020.
I. PLUVIOMÉTRIE
– CHAMPAGNE-ARDENNE
Le cumul des précipitations agrégées en Champagne-Ardenne pour le mois de juillet 2022 (8 mm), représente un déficit de 90 % par rapport à la normale. À l’échelle du département, la pluviométrie mensuelle affiche un déficit de 90 à 95 % dans les Ardennes, l’Aube et la haute Marne, et de 80 % dans la Marne.
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 5 mm et 13 mm dans les Ardennes
• entre 3 mm et 14 mm dans l’Aube
• entre 3 mm et 19 mm en Marne
• entre 2 mm et 11 mm en Haute-Marne
– LORRAINE
Le cumul des précipitations agrégées en Lorraine pour le mois de juillet 2022 (8 mm) est en déficit de 90 %. Ce manque de pluie est assez homogène sur l’ensemble des départements.
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 2 mm et 17 mm en Meurthe-et-Moselle
• entre 1 mm et 15 mm en Meuse
• entre 3 mm et 14 mm en Moselle
• entre 2 mm et 26 mm dans les Vosges
– ALSACE
Le cumul des précipitations agrégées en Alsace pour le mois de juillet 2022 (14 mm) enregistre un déficit de 20 % de la valeur statistique 1991-2020. À l’échelle du département, les précipitations observées sont moins importantes dans le Bas-Rhin (-90 %) que dans le Haut-Rhin (-75 %).
Les cumuls mensuels relevés par les stations du réseau sont compris :
• entre 4 mm et 21 mm dans le Bas-Rhin
• entre 8 mm et 53 mm dans le Haut-Rhin
II. HUMIDITÉ DANS LE SOL AU 01/08/2022
La situation au 1er août 2022 par rapport au 1er juillet 2022 montre des conditions qui s’aggravent sur la majeure partie de la région avec des déficits autour de 70 à 80 %. Les déficits sont moins marqués en Champagne crayeuse.

(Source : Météo-France)

Eaux superficielles


Hydraulicité :
Sur le bassin du Rhin, les débits moyens mensuels observés durant le mois de juillet 2022 atteignent des valeurs historiquement basses sur de nombreuses stations de mesures.
Les débits de référence observés en 1976, 2003 ou 2019 sont ainsi dépassés sur les stations de Willer sur Thur, de Guebwiller sur la Lauch, d’Ostheim sur la Fecht ainsi que sur la station de Schweighouse sur Moder.
La quasi absence de précipitations et les fortes chaleurs ont entrainé l’arrêt des écoulements sur la station de Sélestat sur le Giessen depuis le 21 juillet ! Les hydraulicités du mois de juillet 2022 sont donc particulièrement faibles sur l’ensemble des cours d’eau du domaine.
Une valeur moyenne comprise entre 0.2 et 0.3 (déficit de 70 à 80%) se dégage sur les cours d’eau du Haut-Rhin.
Les hydraulicités observées sur les cours d’eau du Bas-Rhin sont comprises entre 0.3 sur la Bruche et 0.5 sur la Moder ou la Zorn à Waltenheim.
La situation hydrologique sur le Rhin à Lauterbourg est également préoccupante puisque depuis début juin les débits mesurés sont historiquement bas.

Sur le bassin de la Sarre, les hydraulicités des cours d’eau étudiés sont inférieures aux normales pour un mois de juillet. La situation se dégrade particulièrement à l’aval du bassin sur les stations de Keskastel ou Wittring (hydraulicité de 0.5) ainsi que sur l’Eichel à Oermingen (80% de déficit).

Sur le bassin de la Meuse, les débits moyens mensuels observés durant le mois de juillet 2022 atteignent des valeurs exceptionnellement basses sur l’amont du bassin, l’hydraulicité présente un déficit de 90% à Goncourt et de 85% à Soulosse sous Saint Elophe. Sur le reste du bassin le déficit est moins marqué et se situe entre 40 et 60%.

Sur le bassin de la Moselle, les débits moyens mensuels observés durant le mois de juillet 2022 atteignent des valeurs exceptionnellement basses sur l’amont du bassin, l’hydraulicité présente un déficit de 85% à Rupt sur Moselle. Le reste du bassin présente un déficit d’eau important et généralisé compris entre 65 et 75%, les affluents de la Moselle aval connaissent eux aussi des débits exceptionnellement bas, notamment l’Orne et la Seille.
Globalement, la situation hydrologique sur le bassin de la Moselle est préoccupante, car de nombreuses stations, en tout point du bassin, atteignent des débits historiquement bas.

Sur les bassins de la Seine Normandie, les précipitations ont été quasiment absentes au cours ce mois de juillet. Les hydraulicités sont en baisse sur tout le territoire par rapport au mois de juin et sont majoritairement comprises entre 0.4 et 0.8. Elles sont encore comprises entre 0.2 et 0.4 pour les stations suivantes : Vitry-en-Perthois, Villiers-sur-Suize, Saint-Satrnin et Soudron. La situation est plus préoccupante à Chevrières et à Verrières où les hydraulicités sont inférieures à 0.2.

VCN3 :
Sur le bassin du Rhin, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est systématiquement inférieur aux normales pour un mois de juillet.
Les stations particulièrement impactées sont celles de Didenheim sur l’Ill amont, Willer sur Thur, Ostheim sur la Fecht et Lauterbourg sur le Rhin. Les statistiques sur ces stations révèlent des périodes de retour supérieures à la cinquentennale sèche.
En dehors des stations bénéficiant de soutien d’étiage, les périodes de retour sont comprises entre 10 et 20 ans sec.

Sur le bassin de la Sarre, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est proche des moyennes interannuelles sur la partie amont et nettement inférieur aux moyennes sur l’Eichel et la Sarre aval. Des périodes de retour 20 ans sec sont observées à Wittring sur la Sarre ou à Oermingen sur l’Eichel.

Sur le bassin de la Meuse, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est systématiquement inférieur aux normales pour un mois de juillet. Les stations de Goncourt et Soulosse sous Saint Elophe sont particulièrement impactées avec un VCN3 proche de 2003 et 1976, et donc une période de retour supérieure à la cinquantennale. Sur le reste du bassin les VCN3 ont une période de retour comprise entre 10 et 20 ans.

Sur le bassin de la Moselle, le débit moyen minimal enregistré pendant 3 jours consécutifs est systématiquement inférieur aux normales pour un mois de juillet. Les têtes de bassin sont les plus impactées notamment la station de Saint Dié des Vosges qui a un VCN 3 supérieur à la cinquantennale (avec des niveau comparables à ceux de 2003), ainsi que la station de Rupt sur Moselle dont la période de retour du VCN3 est comprise entre 30 et 50 ans. Pour le reste du bassin, les périodes de retour sont comprises entre la vicennale et la décennale.

Sur les bassins de la Seine Normandie, les VCN3 sont très majoritairement inférieurs au médian. Seules les stations bénéficiant de soutien d’étiage ont un débit de base proche ou supérieur au médian. La situation est la plus dégradée à Montmirail, Chevrières et Verrières où les VCN3 sont inférieurs au décennal sec.

Eaux souterraines

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L’évolution des niveaux moyens des nappes de la région pour le mois de juillet quasi exclusivement à la baisse. En effet, les nappes poursuivent leur décharge, accentuée par le soutien d’étiage aux cours d’eau et les prélèvements. Les niveaux moyens mensuels restent inférieurs aux valeurs habituellement observées pour un mois de juillet, variant globalement de modérément bas à bas, avec des valeurs mêmes très basses localement.

Les niveaux moyens de juillet sont presque partout en baisse par rapport au mois de juin en Alsace.
Dans le Bas-Rhin, la baisse est généralisée, de -8 cm au sud à Rossfeld ou Baldenheim, de -10 à -12 cm pour Haguenau, Lampertheim, Reichstett ou Weitbruch, -17 cm à Griesheim et Lipsheim, et -20 cm au nord à Wissembourg et Sessenheim. Les niveaux restent partout inférieurs aux normales saisonnières, variant entre modérément bas au nord et très bas, notamment en bordure à Griesheim et dans la partie sud (de Lipsheim à Rossfeld).
Dans le Haut-Rhin, presque tous les niveaux du département sont en baisse par rapport au mois de juin, à l’exception du secteur le long du Rhin à Fessenheim (+6 cm) et de l’extrême sud à Hésingue (+10 cm). Ils ont ainsi baissé ailleurs de -2 cm à Holtzwihr et Wintzenheim, -15 cm à Guémar, -23 cm en centre plaine (Hettenschlag), jusqu’à -32 cm à Cernay et Habsheim. Par rapport aux normales de saison, les niveaux varient de modérément bas à bas, seul le secteur de la Fecht (Wintzenheim) est très bas pour ce mois de juillet.

Concernant la nappe de la craie, la décharge de la nappe se poursuit, avec des niveaux moyens sur le mois de juillet qui restent majoritairement sous les normales, avec des valeurs variant globalement de modérément bas à bas, voire très basses sur l’ouvrage de Songy.


Une liste des piézomètres de la région Grand est disponible en téléchargement ci-dessous. Le tableau contient des liens vers les informations relatives à chaque point de mesure.

Réservoirs


Pour les réservoirs et barrages de la région Grand Est, le niveau de remplissage fin juin est de l’ordre de 40% pour les retenues destinées à la navigation. En ce qui concerne les retenues destinées à l’alimentation en eau potable, le réservoir de Madine et la retenue de Michelbach affichent un taux de remplissage de l’ordre de 82%. Pour les retenues destinées au soutien de l’étiage, le taux de remplissage est proche de 90% pour le réservoir de Vieux Pré et de près de 21% pour le barrage de Kruth. Les barrages-réservoirs du bassin de la Seine affichent un taux de remplissage de 76%, conforme à l’objectif de gestion.

Observations de l’Observatoire National des Étiages (ONDE)

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) présente dans les Bulletins de Situation Hydrologique de bassin, les observations collectées dans le cadre de l’Observatoire National Des Étiages (ONDE) qui vise à apporter de l’information sur l’évolution quantitative des ressources en eau sur des secteurs où le réseau de suivi traditionnel est moins dense.
S’il y a lieu, des éléments sur les conséquences des conditions hydro-climatiques remarquables sur les habitats et le fonctionnement des milieux aquatiques sont également présentés.

bsh ofb2022 juillet
bsh ofb2022 juillet

Liens utiles…..


Vigicrues :
https://www.vigicrues.gouv.fr/

Le suivi de l’étiage :
http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/etiage-secheresse-r244.html

La banque hydro :
http://hydro.eaufrance.fr/

Le portail d’accès aux données sur les eaux souterraines :
http://www.ades.eaufrance.fr/

Glossaire

Thème 1. Météorologie :

Évapotranspiration :
Quantité d’eau consommée qui comprend d’une part l’eau transpirée par la plante, d’autre part l’évaporation directe à partir du sol, exprimée en millimètre.

Évapotranspiration Potentielle ETP :
Correspond à la quantité maximale d’eau transpirée par les végétaux et à l’évaporation du sol dans des conditions idéales.

Normale (météorologique) :
Moyenne de variables météorologiques calculées sur une période uniforme relativement longue choisie par consensus et telle qu’une moyenne établie sur toute période plus longue n’ait pas une valeur significativement différente. En météorologie, une période de 30 années a été retenue par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Les périodes de référence furent 1901-1930, 1931-1960, 1951-1980, et actuellement la période est 1971-2000.
Attention, à ne pas confondre avec la moyenne (voir définition dans ce glossaire).

Pluie efficace (ou bilan hydrique potentiel) :
Différence entre les cumuls de précipitations (RR) et l’évapotranspiration potentielle (ETP). Elle peut donc être négative.

RR (Rainfall Runoff) :
Cumul de précipitations, généralement exprimé en millimètre de pluie (mm).

Thème 2. Hydrologie :

Débit  :
Volume d’eau écoulé par unité de temps généralement exprimé en mètre cube par seconde (m3/s).

Débit de pointe de crue :
Débit instantané maximum observé.

Débit de base (VCN 3) :
Le VCN 3 correspond au débit moyen minimal calculé sur 3 jours consécutifs sur une période donnée. La date du VCN3 correspond au premier des trois jours considérés.

Débit moyen journalier (QMJ) :
Le débit moyen journalier correspond au volume écoulé sur une journée rapporté à l’unité de temps, et généralement exprimé en m3/s.

Hydraulicité mensuelle :
Rapport du débit moyen du mois considéré à la moyenne historique du mois considéré. Elle permet de positionner un mois par rapport à un mois moyen.

Module mensuel :
Moyenne de l’ensemble des débits moyen mensuels d’un mois considéré, calculé sur l’ensemble de la période d’observation de la station.

Thème 3. Piézométrie :

Aquifère (ou nappe d’eau souterraine) :
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables et capables de la restituer naturellement et/ou par exploitation. On distingue deux types d’aquifères :
- Aquifère à nappe libre : l’aquifère reposant sur une couche très peu perméable est surmonté d’une zone non saturée en eau.
- Aquifère captif (ou nappe captive) : dans une nappe captive, l’eau souterraine est confinée entre deux formations très peu perméables. Lorsqu’un forage atteint une nappe captive, l’eau remonte dans le forage.

Niveau piézométrique :
Niveau auquel peut monter l’eau d’une nappe dans un tube (le piézomètre) lorsqu’on réalise un forage. Ce niveau correspond à la pression de la nappe, il est généralement donné en mètres NGF.

Piézomètre :
Tube foré dans le sol atteignant la nappe phréatique et permettant de mesurer son niveau. Certains puits ou forages qui ne sont plus exploités aujourd’hui servent également de piézomètres.

Thème 4. Statistique

Fréquence :
Pourcentage de chance qu’un événement se produise sur une période donnée.

Fréquence quinquennale (respectivement décennale) sèche ou humide :
Valeur-seuil dépassée 20 % (respectivement 10 %) du temps.

Médiane :
Valeur qui divise une séquence ordonnée de données en deux parties strictement égales. En l’absence de valeurs toutes similaires, la moitié des observations sera inférieure et l’autre moitié sera supérieure à la médiane. Elle est aussi appelée normale en hydrologie.

IPS (Indicateur Piézométrique standardisé) :
Il est défini sur une échelle dite « standard », sa valeur numérique varie entre –3 et +3 (sans unité), il facilite le calcul d’un indicateur global à partir d’un indicateur ponctuel, il permet d’avoir une vision homogène de l’état des nappes libres (ou captives) à l’échelle nationale.

Période de retour (ou durée de retour) :
Inverse de la fréquence, généralement exprimée en nombre d’années. Par exemple, pour une fréquence quinquennale (soit 20%, donc 1/5ème), la période de retour est de 5 ans.

COTECO :
Comité Technique de Coordination de l’EPTB Seine Grands Lacs.

EPTB Seine Grands Lacs :
Etablissement Public Territorial de Bassin Sein

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