Les indicateurs biologiques (bioindicateurs)

L’examen de la faune et de la flore peut nous renseigner sur l’état de dégradation d’un milieu aquatique. Cet examen ne peut se résumer à un simple comptage du nombre d’organismes présents ou à une simple mesure de biomasse car l’effet d’une perturbation peut aussi bien être la disparition des espèces sensibles que la prolifération d’une espèce tolérante aux perturbations.

Les analyses physico-chimiques mesurent des concentrations de composés présents dans l’eau ou des caractéristiques physiques de celles-ci (température, pH, conductivité, …) au moment du prélèvement. Les méthodes basées sur la bioindication mesurent, quant à elles, l’effet des perturbations subies durant une certaine période de temps précédant le prélèvement. La durée de cette période dépend du type d’organisme considéré et peut varier de quelques semaines à quelques années. Ceci confère un gros avantage aux méthodes biologiques qui permettent de qualifier l’état du milieu en intégrant les événements et perturbations passées.

Des indicateurs biologiques sont notamment basés sur l’analyse de :
- poissons ;
- macro-invertébrés ;
- diatomées ;
- macrophytes ;
- phytoplancton.

Voir le poster de présentation de ces différents groupes biologiques.

Selon la méthode utilisée, le type de perturbation détecté est différent :

Ces indices biologiques permettent de quantifier de manière lisible par le plus grand nombre la qualité des milieux et de la cartographier. Il est possible en analysant finement les données recueillies en appliquant ces méthodes, en particulier par l’analyse des listes faunistiques et floristiques, d’aller au-delà de ce constat simple et de diagnostiquer plus précisément les éventuelles perturbations. Par exemple, il est possible de différencier l’effet d’un rejet de matière organique de celui lié à un enrichissement en nutriments.

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